Le Ministre des Droits Humains, Albert Fabrice Puela dit avoir appris avec consternation la répression violente qui a sanctionné la marche pacifique organisée par le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) en revendication de la revalorisation de leurs salaires et primes.
Dans communiqué officiel parvenu à POLITICO.CD ce vendredi 23 septembre, au nom du gouvernement de la République, Fabrice Puela condamne fermement cet usage de la force.
Le Ministre des Droits Humains tient à rappeler, à cet effet, que la tenue d’une marche pacifique même sans prise d’acte de l’autorité compétente ne constitue nullement un prétexte de violations des droits fondamentaux reconnus aux citoyens conformément à la vision prônée par le Chef de l’État.
À ce sujet, il invite l’inspection générale de la police à diligenter une enquête sur les traitements dégradants infligés aux manifestants et à déférer les responsables devant les instances compétentes.
Pas plus tard que le mercredi 21 septembre, les hommes en blouse blanche (toute la corporation des médecins) ont battu le macadam dans quelques encablures de l’INRB où ils avaient érigé une barricade sur l’avenue des huileries. Ils revendiquent le respect du statut spécifique d’un médecin notamment le logement, le transports etc.
Ils exigent la restauration de la prime de risque professionnel dans son contenu initial et dans son équivalence avec la prime des fonctions académiques payée au professeur ordinaire de l’ESU pour les médecins général et la réhabilitation des indices statutaires de (1 à 2);
Le SYMECO, quant à lui, exige également la remise sur la table et de manière sérieuse du dossier de promotion aux grades et la mise à la retraite des médecins des services publics de l’État (les membres du SYMECO n’ont pas fait la honteuse opération de falsification des grandes de paie); la mise en vedette de la problématique d’un traitement de base spécifique pour sécuriser la carrière et la fin de carrière des médecins.
