RDC : Dépréciation du franc congolais face au dollar américain

Le Franc congolais a connu une « légère » dépréciation de 0,01% au taux officiel, s’établissant à 2.012,04 FC, le dollar américain, annonce la Banque Centrale du Congo (BCC) dans sa note d’informations de la semaine du 2 au 9 septembre.

Selon ce document de la BCC, le marché de changes est resté relativement stable sur le segment officiel, contrairement au marché parallèle où il a été enregistré des variations expliquées essentiellement par le comportement saisonnier, de la liquidité bancaire entre les mois d’août et de septembre. La monnaie nationale s’est dépréciée à hauteur de 0,47 situant, le cours vendeur à 2.120,00 FC le dollar américain.

Pendant la période sous examen, les cours des principaux produits qui concernent la RDC ont évolué de manière variable. Le cours du baril de pétrole a connu une légère baisse de 1,6%, se vendant à 90,4 USD pendant que les produits agricoles sont restés à la hausse, indique la note d’information.

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Les prix du cuivre et de l’or, eux, ont connu une légère hausse pendant la même période, selon la note de conjoncture, s’établissant respectivement à 7.728,0 USD, la tonne et 1.722,4 USD l’once alors que celui du cobalt est resté stable se négociant à 53.532,0 USD, la tonne.

La note explique également que, durant la période sous examen, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,3% contre 0,4 enregistré la semaine d’avant. Une situation qui tire son explication du ralentissement du rythme de formation des prix à la consommation.

La source soutien que les estimations faites sur base des réalisations de production à fin mars 2022, accusent une croissance de 7,1% attendue en 2022 expliquée principalement par la bonne performance dans le secteur minier.

Menaces et indications de la BCC

La note d’information a également relevé que les efforts continus de coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et monétaire sont ressentis au travers la stabilité globale du cadre macroéconomique.

La BCC a, dans cette même note, fait état des risques auxquels est confronté ce cadre dit « globalement stable » tels que, le recul persistant de la croissance mondiale et le maintien des fortes poussées inflationnistes dans les grandes économies, le durcissement des politiques monétaires des grandes banques centrales, du point de vue externe et aussi la persistance des pressions inflationnistes à la suite de l’envolée des prix des produits pétroliers et céréaliers.

Tenant compte de toutes ces difficultés, la BCC recommande le maintien de la coordination des actions au niveau de la politique budgétaire et monétaire , une vigilance accrue et un suivi soutenu par rapport aux facteurs saisonniers affectant la liquidité , l’accélération de la mise en œuvre des mesures visant à renforcer la production locale et la diversification de l’économie ainsi que l’exécution continue des réformes structurelles retenues dans le cadre du programme Facilité élargie de crédit (FEC) avec le FMI.

Dominique Malala & ACP

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