RDC: « Beaucoup de congolais ne croient pas que la CENI peut réaliser un travail de qualité », reconnaît Denis Kadima

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a été invité, ce jeudi 1er septembre au centre d’accueil et de conférences Kimbanguistes, à une journée scientifique organisée par l’Université Simon Kimbangu (USK) axée autour de « l’organisation du 4ème cycle électoral en RDC/2023 ». Et en même temps, cette journée scientifique s’est inscrite dans le cadre de concertation de la Centrale Électorale avec la population.

Profitant de cette occasion, Denis Kadima a tenté de lever tout équivoque du processus électoral en cours et exprimé sa détermination d’organiser les élections dans le délai constitutionnel c’est-à-dire en décembre 2023.

«Le glissement ne fait pas partie de notre vocabulaire à la CENI. À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses, notamment d’opacité dans la gestion électorale, de non-transparence dans la gestion financière, de manque d’intégrité dans le chef des animateurs de la Centrale électorale etc. Conséquence : beaucoup de congolais ne croient pas que la CENI peut réaliser un travail de qualité », a déclaré Denis Kadima.

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D’après lui, son équipe tient compte de toutes les observations et recommandations de tout le monde, surtout des missions d’observation électorale, tout qui lui parvient à travers le cadre de concertation pour se mettre résolument au service de l’électorat congolais.

«Quand le recteur nous a approché, nous n’avons pas hésité, car c’était pour nous une façon d’approcher tous ceux qui s’intéressent au processus électoral. L’autre raison fondamentale, c’est que la CENI n’a pas toutes les idées, beaucoup de réalités se vivent dans nos communautés et la CENI a besoin de toutes ces informations pour bien mener le processus», a-t-il fait savoir.

Dans la foulée, Denis Kadima a passé en revue toutes les actions menées par son équipe en commençant par redorer l’image de la CENI qui abat un travail qui est mal apprécié par le commun des concitoyens en passant par la mise en place d’une feuille de route 2021-2027 qui détaille toutes les activités à mener, à commencer par les élections directes (législatives nationales et provinciales, Présidentielle) jusqu’à la mutualisation CENI-ONIP pour les opérations d’enrôlement des électeurs, production des cartes d’identité en plus de la nouvelle carte d’électeur.

«On ne peut organiser les élections sans déterminer au préalable le lieu où les gens doivent aller voter ou se faire enrôler. Très souvent, ces centres sont logés dans les écoles et centres de santé. L’exercice mené jusqu’ici vise à établir les endroits où voter. Et la tâche essentielle a consisté à réduire au maximum cette distance au moins 5 km, sinon 10 km au maximum, pas au-delà. Cependant, l’installation d’un centre de votre ou d’enrôlement tient compte du poids démographique mais aussi des zones de conflit», a par ailleurs précisé Denis Kadima.

Pour lui, la notion électorale est un vaste champ dont beaucoup d’éléments font défaut dans la compréhension de plus d’un congolais lambda, voire parmi les scientifiques. Raison pour laquelle, dit-il, «l’Université Simon Kimbangu a fait recours à la personne suffisamment assise, expérimentée de tout le temps, l’homme d’une expertise connue, vérifiée dans plusieurs États d’Afrique et ailleurs, monsieur Denis Kadima Kazadi, Président de la CENI, pour dissiper le malentendu autour de la compréhension cohérent du processus électoral en RDC en ce lieu purement scientifico-culturo-spirituel».

Christian Okende

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