La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo ( MONUSCO) est préoccupée par l’hostilité grandissante, les menaces contre la population, les agents assermentés et le personnel de l’ONU dans la ville de Butembo, au Nord-Kivu.
Dans un communiqué daté du 12 août, la Mission onusienne en RDC a condamné « vigoureusement » le regain de violences à Butembo et exprimé sa solidarité aux autorités congolaises à la suite de l’assassinat d’agents des forces de défense et de sécurité et des membres de la population civile avant de déplorer également les nombreux actes de vandalisme constatés sur place.
« La MONUSCO appelle à l’apaisement et à la responsabilité tous les acteurs politiques et de la société civile, les autorités coutumières et religieuses, et les populations locales pour le rétablissement de la loi et de l’ordre à Butembo », indique ledit communiqué.
Elle a par ailleurs réitéré sa détermination à assurer son mandat de protection des civils et de soutien aux forces de défense et de sécurité congolaises.
Il faut dire que 5 éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ainsi qu’un militaire FARDC ont été tués, plusieurs personnes blessées dont un officier supérieur, 8 armes récupérées et 3 Jeeps incendiées, d’après le bilan encore provisoire d’une vive tension signalée en ville de Butembo, au Nord-Kivu, le vendredi 12 Août 2022.
Ces tensions sont intervenue deux jours après l’attaque de la prison de Kakwangura par des hommes armés assimilés aux terroristes de Forces démocratiques alliées (ADF), présentés par l’organisation État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale à la base de l’évasion de plus de 800 détenus.
