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Présidence FEC : Albert Yuma confirme la tenue de l’assemblée générale élective pour 2023 et demande aux potentiels candidats de se préparer

La Fédération des entreprises du Congo (FEC) a totalisé ce mercredi 27 juillet 2022, ses 50 ans d’existence. Cette journée coïncide avec la tenue le même jour de l’assemblée générale ordinaire de l’exercice 2021.

Dans son adresse aux membres de la FEC, le président de cette institution, Albert Yuma, a confirmé la tenue en 2023 de l’assemblée générale élective.

« Ne soyez pas inquiets. L’Assemblée générale ordinaire et élective se tiendra bien l’année prochaine », a-t-il souligné.

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Albert Yuma a dans son discours précisé qu’en dépit de la célébration de l’anniversaire de la FEC, il est plus important de rendre compte sur la gestion de cette institution.

Présentant la synthèse du rapport d’activités de la Fédération des Entreprises du Congo de l’exercice 2021, Albert Yuma a expliqué à l’assemblée les différentes prouesses réalisées par son institution mais aussi des différentes difficultés auxquelles étaient confrontées la FEC.

Parlant des prouesses, Albert Yuma a déclaré que la FEC a mené des activités pour défendre les intérêts des entreprises auprès des autorités politiques et administratives.

« En matière syndicale, votre Fédération a mené les activités visant à défendre et protéger les intérêts des entreprises auprès des autorités politiques et administratives tant au niveau central, provincial que local en vue de maintenir un environnement propice pour les investissements.
La FEC a également apporté une assistance aux entreprises dans les domaines fiscal et parafiscal, juridique et judiciaire et en matière de contentieux et contrôles économiques », a-t-il fait savoir.

En dépit de son combat pour la protection des entreprises congolaises, la FEC a fait face durant l’année 2021 à plusieurs obstacles notamment les mesures fiscales imposées aux entreprises évoluant en RDC par le gouvernement.

« Tout le long de l’année 2021 et en dépit du contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et de ses répercussions sur les activités des entreprises, la FEC a observé malheureusement que les pouvoirs publics continuent à prendre les mesures qui ne favorisent pas le développement et la relance de l’activité économique », a-t-il déploré avant de poursuivre que « la prolifération des impositions qui s’observe chaque année et l’augmentation des taux des droits, taxes et redevances ne tiennent pas compte de la densité industrielle ni de la réalité économique dans le pays. Elles contribuent par contre à la dégradation de l’environnement économique et du climat des affaires et, in fine, étouffe le niveau de compétitivité des entreprises ».

Comme illustration, Albert Yuma dans ce même rapport soulève la mise en application du système de traçabilité des droits d’accises qui, d’après lui, vise à imposer les vignettes fiscales sur certains produits. Pour lui, le gouvernement cherche par ce système les moyens d’imposer aux entreprises à supporter les frais d’acquisition des signes fiscaux.

« C’est le cas de la mise en application du Système de traçabilité des droits d’accises (STDA) qui vise à apposer les vignettes fiscales sur certains produits fabriqués localement et d’importation (bières et boissons gazeuses, eaux de table, jus, limonades, vins, liqueurs, cigarettes, etc.).
Avec ce système, le Gouvernement par le truchement du Ministère des Finances et de la DGDA cherche par tous les moyens à imposer les entreprises à supporter les frais d’acquisition des signes fiscaux, qui constituent pour la FEC une preuve que les assujettis se sont acquittés des droits d’accises sur les produits mis sur le marché. Pour preuve, l’Assemblée Nationale a donné raison à la FEC », a-t-il dénoncé.

Aussi, Albert Yuma, président de la FEC a évoqué plusieurs autres dossiers pour lesquels son institution s’est impliquée en vue de l’amélioration du climat des affaires, notamment :

  • Le conflit entre l’ONAPAC et les opérateurs du secteur agricole ;
  • La fixation des prix des produits pétroliers ;
  • La fixation des prix des produits alimentaires ;
  • La fixation des prix des billets d’avion ;
  • La problématique des missions des contrôles économiques ;
  • La problématique de la taxe RAM.

Bernard MPOYI

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