Kinshasa : Début d’un colloque scientifique sur les défis à relever pour transformer la RDC en el dorado africain

Les travaux du colloque scientifique organisé par le Rassemblement des Acteurs de la Renaissance du Congo (RAREC) ont débuté officiellement le mercredi 20 juillet à Kinshasa, à l’amphithéâtre de la paroisse Notre Dame de Fatima. Placées sous le thème central de « Faillite de l’intelligentsia congolaise. Une vision globale des défis à relever et les stratégies requises pour transformer notre pays en eldorado Africain », ces assises se fixent l’objectif de cogiter sur les défis à relever et les stratégies à mettre en place pour l’avenir de la RDC.

Président du comité organisateur du colloque et fondateur du RAREC, le professeur Mpoy-Kamulayi Lumbala Tshiamanyangala – pointant la resposnabilité de l’intelligensia congolais dans la situation actuelle du pays – a confié à la presse ces travaux vont s’attéler à conscientiser tous les citoyens pour ensuite décider de bâtir un Congo meilleur.

« 62 ans après l’accession à la souveraineté, nous sommes devenus pratiquement, le pays le plus pauvre de la planète. Qu’est-ce qui a changé ? C’est l’intelligentsia qui a changé. Chacun de nous constate que notre pays est beaucoup plus laid qu’il ne l’était avant. L’objectif essentiel de ce colloque est de nous faire prendre conscience de cette triste réalité et à partir de cette prise de conscience, prendre la résolution de véritablement bâtir notre pays plus beau qu’avant en le transformant en eldorado africain », a déclaré le professeur Mpoy-Kamulayi.

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Dans la même foulée, le fondateur du RAREC a insisté sur la responsabilité de tout un chacun, surtout des intellectuels congolais dans la situation chaotique actuelle du pays. Il refuse de prendre pour seul responsable la communauté internationale.

« On pointe du doigt les professeurs d’universités ou encore les politiciens et les intellectuels qui les entourent d’être la cause de ce qu’est le Congo aujourd’hui. Parfois on évoque la théorie du complot pour le balkaniser du pays de la part des belges et les autres, ce n’est pas le cas. Nous devons prendre conscience que c’est la responsabilité individuelle de chacun d’entre nous si le pays est ce qu’il est aujourd’hui. En 2023, nous aurons l’occasion de choisir les nouvelles personnes qui doivent nous mettre sur la voie de la transformation de notre pays », a-t-il martélé.

Pour la première journée, répartie en trois séances, des échanges interactifs entre le public et les intervenants de ce colloque comme les professeurs Abbé Santedi Kinkupu Léonard, Efoto Eale Louis, Kasongo Alphonse, Makolo Muswaswa Bertin, Sakata Gary et plusieurs autres personnalités sur des questions relatives à la problématique de la nationalité congolaise, la congolité et le développement du pays, tant d’autres sujets, ont été au rendez-vous.

Stéphie MUKINZI M

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