Tshopo : L’Assemblée provinciale accusée de « refuser » la réintégration du député Jean-Pierre Litema

Après avoir été membre du gouvernement provincial de la Tshopo qui a été frappé par une motion de censure, l’ancien Ministre provincial de la Fonction Publique et des Infrastructures a été bloqué par le Bureau de l’Assemblée provinciale pour regagner son siège en tant que député provincial, élu de la circonscription électorale d’Opala.

Face à ce bras de fer entre le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale de la Tshopo qui a conduit à une nouvelle élection du gouverneur et vice-gouverneur, Jean-Pierre Litema a laissé entendre que le Président de cet organe délibérant s’est transformé en concurrent politique et en même temps, l’accuse de lui mettre des bâton dans les roues afin de ne pas défendre les intérêts suprêmes de la population.

«Je suis député provincial élu de la circonscription électorale d’Opala. J’ai commencé à siéger à l’Assemblée provinciale, après quatre mois, j’étais sollicité dans le gouvernement Walle 1 comme Ministre Provincial de la Fonction Publique, dans la formation du gouvernement Walle 2 j’ai été retenu comme Ministre des Infrastructures. Il a eu une motion de censure contre le gouvernement provincial qui a été votée à l’Assemblée provinciale. La loi est claire à ce sujet, lorsqu’il y a une motion de censure, le gouvernement est réputé démissionnaire et donc je devais regagner directement l’Assemblée provinciale conformément à la loi», a-t-il expliqué.

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Et d’ajouter : «J’ai démissionné pour rentrer à l’Assemblée provinciale. Même le règlement intérieur de notre chambre en son article 90 est clair sur ce point. Toute la procédure a été respectée, et j’ai déposé tous les documents à tous les niveaux, le gouverneur intérimaire avait pris acte de ma démission, curieusement, le Président de l’Assemblée provinciale ne veut pas que je retourne à l’hémicycle».

En outre, il accuse le speaker de cet organe délibérant de la Tshopo de charger des policiers pour l’empêcher d’accéder à la salle de la plénière. Aussi, dit-il, il a été empêché de participer à l’élection du Gouverneur et Vice-gouverneur de la Tshopo.

D’après lui, il veut regagner l’hémicycle pour travailler en faveur de sa base en prévision des élections qui se pointent à l’horizon de 2023. De ce fait, il en appelle l’intervention des autorités compétentes particulièrement le Président de la République et le Président du Sénat qui son autorité morale, pour qu’il soit rétabli dans ses droits.

Christian Okende

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