Le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a chargé le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, de prendre des dispositions convenables afin d’accélérer la mise en œuvre d’une unité de toxicovigilance au sein du Centre National de Pharmacovigilance. Cela a eu lieu lors de la 52ème réunion du conseil des ministres du vendredi 6 mai 2022, présidée par le Président de la République par visioconférence.
Félix Tshisekedi a rappelé à l’intention du conseil que les intoxications « accidentelles » causées par les espèces végétales et animales vénéneuses entrainent des milliers de décès et la perte de millions d’hommes et de femmes en « bonne santé ». Il ajoute que cela constitue de ce fait un problème de santé publique.
Il a fait savoir que la République démocratique du Congo renferme de nombreuses espèces de plantes vénéneuses et des toxiques d’origine animale.
« Notre pays n’échappant pas à cette réalité du fait qu’il regorge plusieurs espèces de plantes vénéneuses, des toxiques d’origine animale ainsi que des minerais dont les conditions d’exploitation exposent les populations aux effets tératogènes. », a-t-il dit.
Pour y parvenir, d’après le Président de la République, il y a « urgence » de mettre en place une unité de toxicovigilance dont la mission sera de surveiller, de prévenir, de former et d’informer.