RDC : « Il n’y a aucune crise à l’UDPS. Il n’y a que de gens qui veulent se positionner pour des intérêts personnels » ( Augustin Kabuya)

Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya s’est exprimé à propos de la crise observée au sein du parti présidentiel depuis le début de cette année. Cette « crise » s’illustre notamment par des démissions en cascade au sein du parti mais aussi et surtout par des déclarations hostiles des partisans, appelés aussi « combattants » au regard du bilan actuel à quelques mois de la fin du quinquennat du président Tshisekedi.

Selon Augustin Kabuya, il n’y a aucune crise au sein de l’UDPS. Derrière les démissions, Kabuya y voit plutôt des individus à la recherche du positionnement pour des intérêts personnels.

« Il n’y a aucune crise à l’UDPS. Il n’y a que de gens qui veulent se positionner pour des intérêts personnels et non pour l’intérêt général. Les démissions n’ont pas commencé aujourd’hui. On va jusqu’à financer les gens pour qu’ils aillent semer des désordres au sein du parti. C’est même pour ça que j’ai eu une causerie morale avec les membres de mon parti », a-t-il souligné.

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Répliquant à ceux qui qualifient du premier mandat de Félix Tshisekedi d’un échec cuisant, l’actuel numéro 1 de l’UDPS estime que « le Chef de l’État n’a pas échoué, malgré tout ce que il a rencontré comme obstacles dans l’exercice du pouvoir ».

Augustin Kabuya est revenu à ses propos selon lesquels, « les problèmes que connaît actuellement la République démocratique du Congo, n’ont pas permis à sa famille politique de réaliser tout ce qui était inscrit dans son projet de société ».

« Les problèmes que nous traversons n’ont pas permis de faire ce que l’UDPS avait comme projet. Même la Constitution de notre pays a des directives. Pour mettre sur pied un gouvernement il y a des procédures à suivre. On s’est retrouvé dans un contexte que personne ne pouvait s’imaginer. D’un côté, l’UDPS avait la magistrature suprême, et de l’autre côté, il y avait une autre personne qui avait sa majorité. Mais pour travailler qu’est-ce qu’on devait faire ? Nous étions obligés de nous incliner devant cette réalité de la Constitution », disait-il.

Pour lever l’équivoque, le SG de l’UDPS a expliqué que « c’était dans le cadre d’une causerie morale avec les membres de sa famille politique qui se plaignaient du fait qu’ils n’ont pas eu d’emploi. Il faut cerner le contexte dans lequel je me suis exprimé ».

« Le Chef de l’État ne peut jamais préméditer le mal contre nous, sa famille politique, encore moins contre la population d’une manière générale. J’ai évoqué le contexte dans lequel nous sommes arrivés au pouvoir. Nous avons passé 7 mois sans gouvernement avec le FCC. Une fois le gouvernement mis en place, la pandémie de Covid est arrivée », a-t-il expliqué à la Radio Top Congo.

Il a ajouté que « Après avoir nommé des mandataires à la Gecamine et à la SNCC, ils n’étaient pas directement entrés en fonction à cause des caprices de certains individus sur base de mot d’ordre de leur famille politique ».

Augustin Kabuya a rappelé aussi que l’UDPS n’avait pas réuni une majorité pour mettre en place son propre gouvernement.

« Nous ne sommes pas là pour nous justifier. J’étais en fait entrain de conscientiser nos militants pour qu’ils comprennent comment nous cheminons », a-t-il conclu.

Carmel NDEO

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