RDC : Tshisekedi invite le gouvernement à prendre des mesures « urgentes » pour améliorer la performance du secteur forestier

Au cours du 47ème réunion hebdomadaire des ministres tenue le weekend dernier, le Président de la République, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de prendre des mesures « urgentes » pour préserver et améliorer la performance du secteur forestier afin de rassurer les partenaires publics et privés soucieux d’investir dans le secteur en RDC.

D’après le compte rendu sanctionnant cette rencontre hebdomadaire du gouvernement congolais, le Président de la République a rappelé les engagements pris par la RDC à l’occasion de sa participation à la Conférence de parties sur le climat COP 26 à Glasgow, en vue de stopper et renverser la déforestation d’ici 2030.

« Ces engagements devraient se traduire par la prise de mesures urgentes pour préserver et améliorer la performance du secteur forestier », a-t-il martelé.

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En attendant la publication du rapport de l’Inspection Générale des Finances sur la gestion de ce secteur, Félix Tshisekedi a encouragé la ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba en collaboration avec les ministères sectoriels et les Institutions impliqués dans la gouvernance climatique, à rédiger un rapport exhaustif sur l’état d’avancement du processus du pays et à présenter, dans la quinzaine en Conseil des ministres, les défis et les prochaines étapes.

Les engagements de la COP 26

Lors de la 26ème Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP 26), tenue au mois de novembre dernier en Ecosse, 120 dirigeants du monde et plus de 40 000 participants s’étaient engagés à stopper et à inverser la déforestation d’ici à 2030.

Ces derniers avaient promis notamment de renforcer leurs efforts communs pour conserver les forêts et les autres écosystèmes terrestres et accélérer leur restauration, ainsi que de faciliter les politiques de commerce et de développement durables, au niveau international et national.

Ils ont également assuré d’autonomiser des communautés locales, y compris les peuples autochtones, qui résultent souvent négativement affectés par l’exploitation et la dégradation des forêts, de mettre en œuvre et de remanier les politiques et les programmes agricoles afin de réduire la faim et de protéger l’environnement ainsi que de faciliter l’alignement des flux financiers sur les objectifs internationaux visant à inverser les pertes et les dégradations, tout en garantissant des politiques permettant d’accélérer la transition vers une économie plus verte.

Bernard MPOYI & ACP

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