La Représentation extérieure de la coalition Lamuka à travers son porte-parole, Albert Mukulubundu a annoncé, le mardi 15 mars, qu’ils ont saisi les organisations internationales des droits de l’homme en l’occurrence Amnesty International, Human Wright Watch et FIDH en France pour dénoncer les « arrestations arbitraires, séquestrations et enlèvements » de ses membres en RDC.
À l’en croire, Lamuka mène cette démarche après un constat d’échec dans les démarches menées auprès des instances judiciaires en RDC.
« L’arrestation suivie de l’emprisonnement à dix ans ferme de nos dix camarades suite à une soi-disant agression d’un député de l’Union Sacrée, visiblement montée de toute pièce, l’assassinat de notre jeune camarade Ndola Nzazi, l’enlèvement du camarade Luc Mulopwe et l’arrestation du camarade Luc Malembe en Ituri. Tous ces faits prouvent à suffisance que nous sommes en face d’un régime dictatorial », a dénoncé le porte-parole de la représentation extérieure de Lamuka.
Selon les informations rapportées par Radio Okapi, Lamuka a dénoncé ces pratiques et a exigé, en même temps, la libération de tous ses militants qui sont actuellement emprisonnés par le régime en place.