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Crise de leadership au sein de l’UDPS: « Le poste du Président par intérim sera supprimé » (Victor Wakwenda)

Le Président de la Convention Démocratique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Victor Wakwenda a fixé l’opinion sur la guéguerre de leadership qui a élu domicile le Parti Présidentiel après l’exclusion définitive du Président ad intérim, Jean-Marc Kabund du parti.

Réagissant à TOP CONGO FM, Victor Wakwenda a annoncé que le poste du Président par intérim sera supprimé à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social car, d’après lui, ce sera au directoire du parti qui va engager l’UDPS/Tshisekedi.

À l’en croire, ce directoire est constitué des présidents de la CDP et de la Commission Électorale Permanente du parti ainsi que le secrétariat général.

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Pour Augustin Kabuya, les pleins pouvoirs reviennent normalement aux 35 membres de ladite commission, nommés par le président depuis 2018 et qui élisent les membres du directoire de la CEP, structure en charge des questions électorales du parti.

«Je ne connais rien de cette affaire, que mes détracteurs cherchent le coupable ailleurs. Et s’ils sont sincères, là où ils avaient déposé leurs cautions et leurs dossiers, c’est là où ils peuvent rentrer demander comment on peut désigner quelqu’un d’autre. Ce n’est pas l’affaire du Secrétaire général, ni du président du parti. Le secrétaire général n’est pas engagé dans l’élection du président de la Commission électorale permanente du parti (…) l», a déclaré en substance, M. Augustin Kabuya, avant de rappeler qu’il a fourni tous les efforts nécessaires pour aplanir les divergences et il continue à plaider pour l’unité du parti.

Selon lui, quand on parle d’un directoire, c’est une gestion collégiale. Cette gestion à 3, intervient quand il faut élire un nouveau président du parti.

Le Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS se base sur l’article 26 des statuts du parti qui stipule que : «un directoire sera mis en place pour convoquer le congrès dans 30 jours pour élire le nouveau Président au cas où le président qui était en place est empêché définitivement».

Dans son entretien avec la presse à Safari Beach, Augustin Kabuya a laissé entendre que quand il est question d’un directoire, il doit y avoir une résolution or, explique-t-il, lors de la dernière session de la Convention du Parti, l’unique résolution votée a plutôt consacré la seule légitimité du Secrétaire Général.

Entre-temps, des tirs à boulets rouges empoisonnent, le climat entre Jacquemain Shabani et son contradicteur Gédéon Abuka au sein de la CEP pour le poste du Président de ladite Commission.

Tout a découlé de l’annonce des dépôts des candidatures des gouverneurs des provinces au sein du parti présidentiel dont, au moins 16 candidatures étaient réceptionnées par le bureau directoire dirigé par Gédéon Abuka, à la place du président «légal», Me Jacquemain Shabani.

De là, à l’impliquer lui (Augustin Kabuya) dans une affaire d’élection à la CEP alors que, indique-t-il, «il n’est, pourtant, pas concerné, relève n’est plus, ni moins que d’une volonté manifeste de nuire». Ce qu’il n’accepte pas. D’ailleurs, il met en garde les fossoyeurs de l’unité du parti parmi ceux qui, à longueur des journées et nuits, cherchent à attiser le feu, à se tenir sur leurs gardes. Car, dit-il, «très bientôt, seuls, les résultats des urnes vont trancher».

Christian Okende

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