L’intersyndicale nationale de l’Enseignement supérieur et universitaire de la RDC a suspendu lundi 7 février la grève dans tous les établissements universitaires sur toute l’étendue du pays. Cette décision intervient après quelques jours des discussions qui ont abouti à la signature de l’accord entre le gouvernement et l’Intersyndicale des enseignants.
Le rapporteur adjoint de l’Intersyndicale nationale de l’ESU, Omba Pene Ebondo a indiqué que cet accord prévoit notamment la tenue imminente de la Commission paritaire, l’inscription sur les listes de paie des enseignants non payés et l’alignement du personnel de l’ESU à l’ajustement du salaire de base.
En cas de non-respect des promesses des accords qui seront signés entre les parties prenantes, souligne-t-il, les membres du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire se réservent le droit de reprendre la grève.
Commencé le 05 janvier 2022 lors de la rentrée académique 2021-2022, ce mouvement de grève générale et sèche est renouvelé de 21 jours à dater de ce mercredi 26 janvier 2022. Les grévistes réclamaient l’amélioration des conditions salariales
Le SYNACASS rejette l’accord et durcir leur mouvement de grève
En réaction à la décision de l’Intersyndicale nationale de l’Enseignement supérieur et universitaire de la RDC suspendant la grève, le Syndicat des chefs de travaux et assistants de la RDC (SYNACASS), coordination locale de l’ISP Mbanza Ngungu cité par la radio Onusienne, qualifie ce protocole de fantaisiste et irréaliste.
Car, dit-il, les négociations avec la partie gouvernementale n’ont pas été menées dans la transparence et la décision suspendant la grève a été prise sans que la base ne soit consultée.
Le chef de travaux Prudence Samba, président local du SYNACASS rapporte que les scientifiques de l’ISP/Mbanza Ngungu décident au contraire de durcir leur mouvement de grève.
