Les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ont tué 33 miliciens Maï-Maï et leurs alliés rebelles Burundais du FNL et de RED Tabara lors des affrontements qui ont eu lieu mercredi 2 février 2022.
Ces affrontements se sont déroulés à Lwako 1 et Lwako 2, dans le groupement de Katonyera, sur les collines au nord de la ville d’Uvira dans la province du Sud Kivu.
Selon le lieutenant Marc Elongole, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au sud du Sud-Kivu, trois leaders parmi ces miliciens sont tombés sur le champ de bataille et plusieurs blessés ont été enregistrés.
Cette opération dirigée par le commandant secteur opérationnel Sokola 2 sud Sud, Général de brigade Ramazani Fundi, qualifiée de « grande envergure », se poursuit actuellement en profondeur.
Le Général Ramazani Fundi, relayé par son porte-parole, souligne que la situation est sous le contrôle des forces loyalistes. Il appelle ainsi la population au calme et demande à ce qu’elle se désolidarise de ces ennemis de la paix qui sèment terreur et désolation.
Pour l’instant, le porte-parole de l’armée dans la région, le lieutenant Marc Elongo, ne fournit aucune explication sur les circonstances dans lesquelles ces miliciens ont été tuées, ni le bilan du côté de l’armée régulière dans ces combats de « grande envergure ».
Rappelons que ces groupes armés Maï-Maï et leurs alliés Burundais s’étaient retirés vers Kisanga, Katonyera et Kazimwe, surplombant le village de Kawizi et Rutemba, au mois de janvier dernier, après des affrontements contre les troupes des FARDC sur les collines surplombant la ville d’Uvira. Ces affrontements avaient fait deux morts parmi les officiers de l’armée, dont le major Ekofo.
