RDC : L’activiste Carbone Beni de Filimbi veut désormais s’engager activement en politique

Le militant pro-démocratie congolais et cofondateur du mouvement citoyen Filimbi pense que la RDC n’a jamais été véritablement et positivement gouvernée. Selon, lui Il y a juste une minorité qui règne au nom d’une prétendue démocratie qui n’est qu’apparente.

Révélant sa vision pour cette nouvelle année, ce défenseur des droits de l’homme estime que l’Etat est en panne d’instruments de gouvernance du destin national. De ce fait, mesurant la responsabilité qui est la sienne au milieu d’une jeunesse en pleine mutation, avec et au nom de laquelle il a menés à certains égards un « noble » combat ces dix dernières années, combat qu’il qualifie d’affranchissement, de liberté, d’honneur et de dignité. Un combat citoyen pour l’alternance, qui, souligne-t-il, leur a coûté des pertes en vies humaines, des privations et des sacrifices énormes et qui, révèle-t-il, « m’a vu souffrir dans ma chair ». Cependant, il s’engage et se voit dans l’obligation de continuer ce combat cette année, et de l’intensifier dans sa seconde dimension, celle de constituer l’alternative au-delà de l’alternance.

Selon lui, les préoccupations majeures de la population se noient dans les appétits insatiables des acteurs politiques, qui par leurs actes, faits et gestes donnent à croire qu’ils dirigent contre les intérêt vitaux des congolais et dans un total mépris de leurs problèmes les plus profondes, à savoir : l’accès au plein travail, la dégradation générale du cadre de vie urbain, les coupures intempestives chroniques de la fourniture de l’électricité et de l’eau, la scolarité de qualité et l’éducation des enfants, le génocide silencieux des maladies bénignes, les difficultés de transport, la prostitution et délinquance juvénile, la toxicomanie, les érosions et inondations, la pauvreté, la famine, le logement décent, la couverture santé universelle et autres.

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Le changement étant une décision politique, il a résolument décidé en cette année 2022 d’amplifier son engagement ensemble avec le peuple congolais mais cette fois-ci, précise-t-il, à la dimension des décideurs. Car, explique-t-il, «la seule manière évidente et saturante de changer ce pays, c’est d’avoir le pouvoir de décider de ce changement ».

De ce fait, mesurant la responsabilité qui est la sienne au milieu d’une jeunesse en pleine mutation, avec et au nom de laquelle il a menés à certains égards un « noble » combat ces dix dernières années, combat qu’il qualifie d’affranchissement, de liberté, d’honneur et de dignité. Un combat citoyen pour l’alternance, qui, souligne-t-il, leur a coûté des pertes en vies humaines, des privations et des sacrifices énormes et qui, révèle-t-il, « m’a vu souffrir dans ma chair ». Cependant, il s’engage et se voit dans l’obligation de continuer ce combat cette année, et de l’intensifier dans sa seconde dimension, celle de constituer l’alternative au-delà de l’alternance.

« Le changement étant une décision politique, j’ai résolument décidé en cette année 2022 d’amplifier mon engagement ensemble avec vous mais cette fois-ci à la dimension des décideurs. Car, la seule manière évidente et saturante de changer ce pays, c’est d’avoir le pouvoir de décider de ce changement », pense

En vue de tracer une nouvelle trajectoire de la vie sociale, économique et politique de la RDC, Carbone Beni s’engage à lancer un nouveau élan d’engagement politique décisif. Qui s’inscrit, indique-t-il, dans son combat.

Voilà pourquoi cette année 2022, il invite les peuples congolais à se lever en soldat de son destin, d’arrêter d’être des spectateurs passifs de l’effondrement de son pays et les encourage à devenir des vrais acteurs actifs du redressement de l’édifice national et du rayonnement d’un Congo à la hauteur de sa grandeur.

« Venons donc au secours de la RDC qui git à l’agonie de la misère, de la pauvreté et des antivaleurs juste par manque d’une classe politique sérieuse, visionnaire, consciente, responsable et surtout patriote, capable de sortir la république de son coma prolongé » lance-t-il.

Pour ce faire, il compte organiser du 20 Janvier au 26 février, des rencontres et une série d’échanges dans le but de partager ses aspirations sur le rêve congolais, afin de construire ensemble, note-t-il, la perspective d’une nouvelle dynamique capable de répondre aux défis du pays.

« Je serais surtout en tête-à-tête avec toutes les couches de la société congolaise et des jeunes en particulier. Nous échangerons avec les leaders d’opinions, les étudiants, les entrepreneurs, les associations, les mouvements citoyens et les organisations de la société civile, nos ainés ainsi que les dirigeants politiques. Je vous reviendrais après cette étape pour vous donner l’ossature de la démarche que nous allons adopter pour commencer une nouvelle ère de notre engagement », conclut-il.

Dominique Malala

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