RDC: Le Maire de Lubumbashi annule la marche pour la libération du pasteur Ngoy Mulunda

Le Maire de la ville de Lubumbashi, Robert Lubaba Buluma, fait marche arrière et reconsidère sa décision autorisant la marche visant à réclamer la libération du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Dans sa correspondance adressée ce lundi 17 janvier 2022 aux organisateurs de cette manifestation, l’autorité urbaine évoque les raisons sécuritaires.

« Consécutivement à ma lettre N°/050/BUR/MAIRE/VILLE/L’SHI/2022 du 14 janvier 2022 relative à l’organisation de votre marche ce mardi 18 janvier 2022, je porte à votre connaissance que cette manifestation n’est pas autorisée pour des raisons sécuritaires », a écrit le Maire de Lubumbashi au Président Fédéral de l’Alliance pour le Bien-être des Congolais (AFBC).

Initialement, cette marche avait été autorisée par le Maire de Lubumbashi, qui avait cependant exhorté aux organisateurs, de respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

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Pour sa part, le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, a appelé ce lundi 17 janvier les Team-Leaders et activistes, à faire le monitoring de cette manifestation.

« Il vous est demandé demain mardi 18 janvier 2022 de faire le monitoring sur la marche demandant la libération du pasteur Daniel Ngoy Mulunda », a annoncé aux Team-Leaders, l’Abbé Fortuné Mbayo Secrétaire Technique du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.

Cette marche pour exiger la libération du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda est organisée par l’AFBC à laquelle s’est associée la communauté Katangaise. Selon l’Alliance pour le Bien-être des Congolais parti membre du Front Commun pour le Congo (FCC), il est inconcevable que l’ancien Président de la CENI puisse croupir en prison, alors que certains acteurs politiques condamnés pour les faits similaires ont bénéficié de la grâce présidentielle.

Pour rappel, Daniel Ngoy Mulunda, ancien Président de la centrale électorale, Sur-intendant Général et Pasteur Titulaire de la Nouvelle Église Méthodiste (NEM), a été condamné en janvier 2021 à 3 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour trois faits infractionels à savoir : incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Le verdict avait été mis en cause par la défense du prevenu, dénonçant des atteintes délibérées et répétées des règles et principes fondamentaux du droit.

Junior Ngandu

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