Respect des gestes barrières : La police met en garde les récalcitrants

Le Commissaire Divisionnaire Adjoint et Commandant de la Police Ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo a constaté la léthargie qui s’est installée pour le non-respect de couvre-feu et d’autres mesures prises par le Chef de l’État pour lutter contre la COVID-19 en République Démocratique du Congo. Sur ce, il met en garde tout hors-la-loi.

« J’ai souffert de COVID-19 bien qu’ayant mes deux doses de vaccin. Les morgues sont pleines de morts. Respectons les gestes barrières. Le couvre-feu a été décrété par le Chef de l’État et à partir de 23 heures, tout le monde doit s’y conformer. La léthargie s’est installée pour le non-respect de couvre-feu », a-t-il savoir à la presse.

Pour faire respecter les mesures barrières qui ont subi un grand coup depuis les festivités de fin de l’année, le Général Sylvano Kasongo a réuni des bourgmestres, des commandants de la Police des districts, des responsables des boîtes de nuits et des bars opérant dans la ville de Kinshasa.

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Il les a prévenu que le variant Omicron est très contagieux. D’où, dit-il, tout doit s’arrêter à partir de 23 heures, sauf les hôpitaux et les pharmacies.

Le Chef de la police de la ville de Kinshasa déplore un relâchement de la part des bourgmestres et en même temps, indique que ce sont eux (les commandants) qui sont faibles et complices en sabotant les ordres du Chef de l’État.

« Finie la récréation, 23 heures arrêtez vos activités. La Police fera son travail après 23 heures, heure du début de couvre-feu. Il n’y aura pas deux poids deux mesures. À partir de ce jour, le barème des amendes existe. Le travail de l’État est de prévenir et sauver la vie des gens », a-t-il déclaré.

En revanche, il a averti qu’à partir de mercredi 12 janvier, la police saisira le matériel. Les bourgmestres qui sont les autorités locales doivent faire leur travail dans leurs juridictions sous contrôle de la police mise à leur disposition.

« La Police arrêtera toute personne qu’elle trouvera dans un bar pour violation de la loi. Vous serez devant un officier de police judiciaire pour les amendes transactionnelles. Faisons en sorte que cette maladie ne se propage pas à grande échelle. C’est devenu un système de pillage. Les policiers sollicitent l’argent de café dans les barrières », a-t-il laissé entendre.

Concernant la nuisance sonore, il a rassuré qu’il va envoyer des éléments du commissariat provincial pour faire appliquer la loi.

« La police de la commune de Lingwala est faible. Nous allons envoyer des éléments du commissariat provincial pour faire appliquer la loi concernant la nuisance sonore. Si nous continuons avec l’indiscipline, nous allons souffrir si les autorités devraient recourir au confinement », a-t-il prévenu.

Et d’ajouter : «Tout le monde avait souffert pendant le confinement. Cessons avec le trafic d’influence. Celui qui sait qu’il est fort que l’État, il peut continuer à s’entêter. Nous devons nous surveiller puisque la police ne favorisera personne, qui que vous soyez».

Il en appelle les responsables des boîtes de nuits et des bars à travailler dans la discipline en respectant les lois du pays. À défaut, indique-t-il, certains commandants seront relevés de leur fonction.

« Ces étrangers qui vous emploient respectent les lois dans leur pays. En vivant en RDC, ils doivent aussi respecter nos lois. Dites leur qu’à partir de ce jour, qu’ils respectent nos lois. Les églises doivent également se conformer à la loi pour les veillées de prière. À défaut, référez-vous au gouverneur de la ville de Kinshasa. Les salles de fêtes doivent se conformer aux mesures édictées par les autorités congolaises. À défaut, vous devriez obtenir l’autorisation du gouverneur », a-t-il conclu.

Christian Okende

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