CENI: « Il n’y a aucun malaise entre Denis Kadima et les 6 confessions religieuses » (Dodo Kamba)

L’information relayée sur les réseaux sociaux faisant état d’un malaise entre les six confessions religieuses et Denis Kadima, actuel président de la commission électorale nationale indépendante est fausse. Au contraire, « les relations entre les confessions religieuses et leurs délégués à la Centrale électorale, particulièrement le Président de la CENI, sont au « beau fixe », rassurent les chefs des confessions religieuses.

A travers un communiqué daté du 11 janvier et signé par Dodo Kamba Balanganay, président de la plateforme des confessions religieuses en RDC, les leaders religieux précisent que la CENI est une institution citoyenne d’appui à la démocratie qui est librement gérée par les 15 membres qui la composent et qui sont redevables au peuple congolais, souverain primaire.

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« Et par conséquent, les chefs des confessions religieuses ne participent ni à la gestion et ni à la prise des décisions de la CENI et ne réclament aucun privilège particulier », ont-il martelé.

Les chefs des confessions religieuses se réservent le droit de prendre les dispositions idoines pour mettre hors d’état de nuire toutes les personnes qui, pour leurs intérêts propres, seraient tentées de jeter le discrédit et la confusion entre les confessions religieuses et la CENI.

Néanmoins, ils invitent les congolais et toutes les autres parties prenantes à ne pas se laisser distraire par la polémique, mais a travailler chacun selon ses responsabilités pour accompagner utilement le processus électoral afin de favoriser l’organisation des élections « transparentes, démocratiques et apaisées ».

En rappel, l’information relayée en pompe par un média local faisait état d’un clash entre les 6 confessions religieuses et Dénis Kadima, candidat qu’elles ont porté à la tête de la CENI.

En effet, selon ce média, la commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), étant l’organe ayant porté Denis Kadima au sommet de la centrale électorale, s’était accordée avec l’actuel président de la CENI, d’avoir un oeil particulier sur la gestion au quotidien de la Commission Électorale Nationale Indépendante car ce dernier étant leur produit, « en cas d’abus c’est l’image entière de la CIME qui est en jeu ».
Chose qui n’aurait pas été pas respectée par le nouveau patron de la CENI.

Carmel NDEO

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