En marge de la journée internationale des droits de l’Homme célébrée chaque 10 décembre, et
dans l’objectif de définir les rôles et responsabilités des acteurs de première ligne impliqués dans
l’identification et la prise en charge des victimes de la traite des personnes en RDC, l’Agence pour la prévention et la lutte contre la Traite des personnes (APLTP) en collaboration avec l’Organisation Internationale de Migration (OIM), ont organisé, ce jeudi 9 décembre à Kin Plaza by Rotana à Kinshasa, un atelier de validation des mécanismes d’identification, de référencement et de prise en charge des victimes de la traite des personnes.
Ouvrant cet atelier, Erick Kuku Kiesse, coordonnateur adjoint de l’APLTP, a fait savoir que les mécanismes de référencement arrêtés lors de cette rencontre vont permettre de retracer au cas par cas le phénomène de traite personnes à travers des éléments recueillis auprès de la victime, jusqu’à remonter aux auteurs.
Quant à Fabien Sambussy, le chargé des missions à l’OIM, grâce à la validation des mécanismes de référencement, demain, les victimes de la traite des personnes en RDC ne vivront plus un jour ordinaire en proie au doute et à l’anglaise.
« Grâce aux instruments développés, chaque institution saura mieux ce qu’il faut faire, comment intervenir, avec quels instruments agir, en quelles circonstances et à quel niveau, lorsqu’elles se retrouvent en présence d’un cas de traite des personnes », a rassuré M. Fabien Sambussy.
Lors de son mot de clôture le Coordonnateur adjoint de l’APLTP, Erick Kuku Kiesse, a remercié tous les participants à cet atelier « pour avoir participé non seulement aujourd’hui mais aux précédents ateliers tendant à la conception et à l’uniformalisation des termes de références, des outils et méthodes, approches pratiques qui ce jour font figures du document national SOP lequel conjugue en un même instrument multisectoriel les mécanismes de référencement de VTP (victimes de traite des personnes) et ce, en conformité avec les normes internationales en la matière ».
« Vos interventions doublées des observations techniques et non moins empiriques ont permis ce jour à la RDC d’avoir désormais, même si c’est en préévaluation, un instrument fiable susceptible d’intégrer en une approche multiple des données de base concernant le phénomène criminel transnational aux formes tout aussi diversifiées que la traite des personnes »
Il sied de noter que plusieurs acteurs ont validé le document des macanismes de référencement des victimes. Il s’agit donc des magistrats, des autorités politico-administratives, l’armée, la Police, la société civile, et tant d’autres.