RDC : Le gouvernement doté de la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption 2022-2026

Les participants au Forum de validation de la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption 2022-2026 qui a eu lieu du 29 novembre au 1er décembre 2021 à Kinshasa, ont mis à la disposition du gouvernement, un document d’orientation de sa politique anticorruption dans le but de combattre ce « fléau » qui « freine » l’élan du développement de la RDC.

Ce document général d’orientation, rapporte l’ACP, permettra au gouvernement d’écarter toute confusion susceptible de désorienter sa politique anticorruption pour l’inscrire dans la vision du Chef de l’Etat, celle de faire du souverain primaire le premier bénéficiaire de la politique gouvernementale.

Lors de la clôture de ce forum organisé par l’Agence pour la prévention et la lutte contre la corruption (APLC), le vice-ministre de la Justice, Amato Mirindi Bayubasire, a rassuré du soutien du gouvernement à la matérialisation du plan de la mise en œuvre. Ce plan sera impulsé par l’APLC en collaboration avec toutes les parties prenantes de lutte contre la corruption.

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L’ampleur de la corruption en RDC, selon Amato Mirindi, constitue un obstacle de taille qui neutralise « davantage » l’économie et sape tous les efforts entrepris par le gouvernement pour la bonne gouvernance.

« En l’absence d’un référentiel anticorruption clairement défini, il est difficile de vaincre l’ambigüité du fléau de corruption qui s’érige en barrière à toute initiative de bonne gouvernance », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il s’est engagé à étudier l’éventualité de résoudre les désidératas des structures de lutte contre la corruption soumises à des « tentatives » et « représailles » de tout genre.

Le vice-ministre de la Justice a notamment invité l’APLC, en sa qualité de coordonnatrice des structures de lutte contre la corruption, à poursuivre dans la même lignée de collaboration « efficiente » pour vaincre la corruption et aider le gouvernement à organiser ses missions régaliennes.

« Le ravage que cause le cancer de la corruption dans l’économie de la RDC exige des acteurs de lutte contre la corruption de penser et de mettre en place des mécanismes très efficaces pour juguler ce fléau. Ainsi en mesurant l’ampleur de la charge qui lui incombe à travers les missions qui lui sont dévolues par l’Ordonnance la créant, l’APLC en sa qualité de coordinatrice des structures de lutte contre la corruption a décidé de jouer sa participation dans l’atteinte du bien-être social à travers la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie nationale susceptible d’amorcer un électrochoc dans la traque du corrupteur et de corrompu », a affirmé Thierry Mbulamoko, coordonnateur de l’APLC.

Il ajoute que la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption 2022-2026 est la mise à jour de l’ancienne, élaborée en 2010, sous la conduite de l’Observatoire de surveillance de corruption et de l’éthique professionnelle.

Christian Malele et ACP

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