Attraper un taxi est un véritable casse-tête ce lundi 22 novembre à Kinshasa. Suite à la grève décrétée par les chauffeurs pour protester contre ce qu’ils considèrent comme les tracasseries orchestrée par les éléments de la Police Spéciale de Roulage(PSR) et les agents de la division provinciale des transports, ils ont décidé de ne pas travailler.
C’est vers 10 heures qu’une timide circulation des transports en commun a été observé par les reporters de POLITICO.CD sur le rond-point Magasin et Huilerie.
De nombreux Kinois désireux de rejoindre le centre-ville, lieux de leur travail ou pour vaquer à leurs occupations sont obligés d’effectuer de longues distances à pied.

Tshangu, l’épicentre de la grève des chauffeurs des taxis
D’après nos sources, la situation est plus grave dans le district de la Tshangu dans la partie Est de la capitale où des attroupements sont constatés. On ne voit que de longues files de piétons, qui tentent de rejoindre d’autres districts de la ville.
Vers 7 heures, rapportent les mêmes sources, de pneus ont été brûlés sur le tronçon du boulevard Lumumba compris entre le marché de la Liberté (commune de Masina) et l’entrée Kimbuta (commune de N’Djili).
Après avoir annoncé une grève, les représentants des transporteurs ont participé à une réunion, samedi dernier avec le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. A l’issue de cette réunion, aucune solution n’a été trouvée.
Ce mouvement de grève est prévu pendant 3 jours, soit du 22 au 24 novembre 2022. Entre-temps, le prix d’une course à moto a été doublé.