RDC/Augmentation des recettes : Pour Serge Kadima, le Gouvernement doit éviter le débat de la télévision

Serge Kadima Luabeya, ancien président de la Ligue des jeunes du PPRD, a réagi au sujet de l’augmentation des recettes de l’État en République Démocratique du Congo. À cet effet, il a donné des orientations qui, selon lui, peut aider le gouvernement de la République de maintenir le cap afin impacter la vie des congolais.

Pour ce faire, Serge Kadima Luabeya n’est pas allé par quatre chemins pour inviter le Gouvernement d’éviter le débat de la télévision pour impacter ainsi la vie des hommes et des femmes qui vivent en République Démocratique du Congo.

À l’en croire, les recettes de l’État ont deux composantes à savoir : la composante permanente et la composante transitoire.

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D’après lui, en effet, lorsque les recettes augmentent sur l’effet de la composante transitoire (recettes exceptionnelles) un bon gestionnaire ne peut pas prévoir de manière continue des augmentations des dépenses car, dit-il, il creusera des déficits publics avec une toile de fond l’inflation, la perte de pouvoir d’achat et la dépression de la monnaie comme conséquence par la suite.

« Ceci s’explique par rapport au fait qu’en 2022 à la même période nous ne pourrons pas atteindre le même niveau de mobilisation des recettes tout simplement parce que la plupart des entreprises auront déjà connues le redressement sur plusieurs années antérieures qui impliquent impérativement les pénalités et aussi le renouvellement de plusieurs licences d’exploitations après une moyenne de 4 ans», a-t-il fait savoir.

Serge Kadima Luabeya appelle le Gouvernement à renforcer les mécanismes de collecte des recettes de l’État à travers un ensemble des réformes des recettes fiscales, mais aussi l’efficience avec laquelle fonctionne toutes les administrations financières, précise-t-il, que cela soit au niveau central que provincial sur fond de la recevabilité.

Il sied de noter que les performances réalisées cette année 2021 par les trois régies financières sont au-delà des attentes. Toutes les trois régies financières nationales, à savoir la DGI, la DGDA et la DGRAD, sont en train de crever chaque mois qui passe, tous les plafonds des assignations budgétaires en dépit des dégâts causés à l’économie nationale, par la pandémie à COVID-19.

Sur des objectifs ou assignations budgétaires augmentés de 15% des contrats de performances pour l’exercice 2021 évalués à un peu plus de 10.400 Milliards des franc congolais, les trois régies financières ont déjà réalisé à fin octobre 2021 quelque chose comme 9.600 Milliards des franc congolais, soit plus de 95% de taux de réalisation alors qu’il reste encore deux mois à recouvrer, à savoir les mois de novembre et décembre 2021.

Christian Okende

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