Le Comité Laïc de Coordination (CLC) dit avoir suivi avec « regret » la nomination des membres de la CENI « sans consensus requis ». À cet effet, il indique « qu’il n’est pas trop tard pour rechercher ce consensus ».
Après l’investiture du nouveau bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Comité Laïc de Coordination estime que cette décision de Félix Tshisekedi « prédispose les résultats de 2023 à de grandes controverses ».
Le CLC prévient qu’il se prépare « activement à une extrême vigilance citoyenne ». Il sied de rappeler que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a signé l’ordonnance présidentielle pour investir le nouveau bureau de la CENI, chapeauté par Dénis Kadima.
Toutefois, le tournant d’un difficile consensus fait craindre le pire, avec le spectre de l’escalade de la violence qui se profile déjà à l’horizon. Lamuka, Ensemble pour la République, FCC et le CLC avaient donné le mauvais signal pour le choix de six sur huit églises membres des confessions religieuses, en l’absence d’un vrai consensus, Dénis Kadima était confirmé en faisant fi de tous les efforts investis dans la recherche de la mise sur les rails d’un processus non vicié, ni plombé d’avance dans ses ailes.
Rappelons par ailleurs que, l’Assemblée nationale avait entériné le nouveau bureau de la CENI et confirmé par une ordonnance présidentielle signée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.