Claudel Lubaya appelle l’Union sacrée à « renoncer à la pratique nuisible de partage des entreprises publiques »

Alors que les tractations sont en cours au sein de l’Union sacrée, coalition au pouvoir, sur un éventuel partage des postes de responsabilité au sein des entreprises du Portefeuille, le député national Claudel Lubaya évoque un « modèle ruineux et défaillant, qui n’en est pas un, a démontré toutes ses limites ».

Rappellant que depuis le dialogue inter congolais de Sun City, « les entreprises publiques ont été réduites en simple butin à partager entre clans politiques au détriment de l’intérêt général et au mépris des principes universels de gouvernance d’entreprises et de bonne pratique en la matière », le député Lubaya fait remarquer que les entreprises publiques ont été transformées « en champ de ruines ».

« Ce modèle ruineux et défaillant, qui n’en est pas un du reste, a démontré toutes ses limites. Gécamines, MIBA, OKIMO, LAC, SNCC, RVA, CMDC, RVF, RVM, OGEFREM, BUKANGA LONZO et autres ont été, au fil du temps, transformés en champ de ruines par des mandataires véreux, politiciens ou partisans des politiciens, nommés sur base de leur activisme outrancier et protégés par des parapluies politiques, bénéficiaires des opérations de retour », dit-il.

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Pour cet élu de Kananga, « malgré les réformes réalisées dans ce domaine avec la promulgation de la loi N°8/008 du 7 juillet 2008, il n’y a aucune avancée ; ces entités économiques sont toutes inopérantes et partant, non compétitives. Insolvables et pratiquement toutes en faillite, bon nombre d’entre elles accumulent plusieurs arriérés de salaire de leurs employés, en violation de l’article 36 de la Constitution ».

Claudel Lubaya appelle l’Union sacrée de la Nation à renoncer à cette pratique qui, selon lui, « a ruiné l’économie du pays et entraîné la faillite de l’État ».

« L’Union sacrée pour la nation, présentée par le Président de la République comme une rupture avec l’ordre ancien, doit renoncer à la pratique nuisible de partage des entreprises publiques qui a ruiné l’économie du pays et entraîné la faillite de l’État. Que les politiciens en quête d’argent se contentent des postes politiques et se désengagent de la gouvernance des entreprises. C’est une des voies pour mettre fin à la corruption, la gabegie et l’impunité qui ont retardé le pays », conclut-il.

Stéphie MUKINZI

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