Les préoccupations du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens soumises au ministère de la santé

La problématique des médicaments contrefaits en circulation et l’illégalité dans le processus d’autorisation pour l’ouverture des officines pharmaceutiques en République Démocratique du Congo a fait l’objet d’un entretien entre la Vice – Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu et la nouvelle équipe dirigeante du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de la RDC (CNOP), Mercredi 13 octobre, à l’Hôtel du Gouvernement.

Conduit par son Président, informe le Ministère de la santé au travers sa cellule de communication, le Pharmacien Panzu Glorry, le nouveau Conseil des Pharmaciens de la RDC est venu présenter ses civilités et signifier à l’autorité de tutelle la mission que l’état congolais l’a confiée, à savoir : défendre l’honneur de la profession.

«(…) Notre mission consiste aussi à encadrer et permettre aux pharmaciens congolais d’exercer leur profession en toute indépendance », a confié le président du conseil.

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L’occasion était également propice pour la corporation d’exprimer ses désidératas auprès de la Vice-Ministre de la Santé par rapport à la confusion que certaines autorités « sans qualité » procèdent en autorisant abusivement l’ouverture de pharmacie aux tiers personnes.

« Nous avons fait un constat amer que le ministère de l’Intérieur, à travers ses services, s’est substitué au ministère de la santé en autorisant l’ouverture des pharmacies à travers la RDC. Il ne faudrait pas qu’une autorité incompétente puisse s’initier dans les affaires de la santé», fustige le Président du CNOP.

À l’en croire, le texte définit clairement que seul le ministre de la santé, a dans ses attributions, la compétence d’autoriser les ouvertures d’une pharmacie sur le sol congolais. Ainsi, tout le monde doit se conformer, à l’exception de personne. À part le ministère de la Santé, indique-t-on, tous ceux qui accordent des documents d’ouverture aux tenanciers des officines, sont dans l’illégalité et sont en position d’infraction. Ils ont ni qualité ni compétence d’attribuer l’autorisation. Il s’agit d’un exercice frauduleux et de l’atteinte à la sûreté de l’Etat. « Ces services parallèles bafouent l’autorité que le Président de la république a établi par Ordonnance pour faire ce travail.» a-t-il poursuivi.

Toutefois, le nouveau bureau du Conseil des pharmaciens a assuré d’accompagner le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention à atteindre son objectif de garantir la santé de la population par des décisions qui seront prises très prochainement.

Serge Sindani

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