Grogne à la DPS/Tshopo : les jeunes au front contre des déclarations « tribalo-ethniques » et invitent le ministre Mbungani à préserver l’apolitisme

C’est depuis plus d’une semaine que s’observe une vague des déclarations croisées de fer au sein de l’administration publique de la Santé dans la province de la Tshopo. Considérés comme agitateurs et commanditaires des faits, deux agents « jumeaux » tirent à boulet rouge, à travers les réseaux sociaux, sur le chef de la division provinciale de la santé, Francis Baelongandi, accusé de « tribaliste » dans son mode de gestion. La dernière mise en place faite par le Gouverneur ai Abibu Sakapela au sein de l’administration publique de la santé est au cœur des agitations.

« (…) Et par-dessus, tous les acteurs à la manœuvre, parmi les quels 2 frères jumeaux Omba et Osako Longongo. La motivation ne serait autre que l’affectation de Monsieur Omba Longongo à l’hôpital Général de Référence de Mangobo contre son souhait de se faire plutôt affecter à l’hôpital Général de Référence Makiso-Kisangani, comme si, c’est l’administration qui devait se soumettre à ses vœux », a confié le Dr Mateus Kanga, dans une déclaration faite par les leaders d’opinions de la Tshopo.

Selon ces leaders, la tête de chef de la division provinciale de la santé, le Dr Francis Baelongandi, est mise à prix. « ce dernier (Omba Longongo) à juré de commun accord avec avec son jumeau, à quiconque voulait l’entendre, qu’ils allaient activer tous les parrains socio-politiques pour remuer ciel et terre, jusqu’à obtenir la tête du chef de division de la Santé », expliquent-ils.

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Après trois déclarations successives de ces « jumeaux », qualifiées « honteuses », et relevant d’un caractère « tribalo-ethniques » à l’endroit du patron de la Division de la santé, des jeunes réunis en groupe des leaders d’opinions de la Tshopo sortent du silence cuisant. Dans une déclaration lue devant la presse dont POLITICO.CD réserve une copie, ces jeunes s’adressent à 5 volets au ministre national de la santé, le Dr Jean-Jacques Mbungani, afin de donner lumière dans l’affaire.

  1. Il n’existe ce jour aucune grogne à la Division Provinciale de la Santé de la Tshopo, aucune déclaration ni un mémorandum ne porte la signature des agents de la DPS/Tshopo, moins encore de la société civile santé.
  2. La tête de l’actuel chef de la Division Provincial de la Santé a été mise à prix et que tout est mis en marche pour lui faire tomber.
  3. Certains Médecins Directeurs des hôpitaux et chefs des zones de santé mafieux, victimes de la dernière mise en place du Gouverneur de Province, sont parmi les tireurs des ficelles de cette saga, y compris certains candidats malheureux du concours de recrutement de chefs de division de la santé de la Tshopo.
  4. Les deux jumeaux susmentionnés sont utilisés comme cheval de Troie pour saper le Gouverneur de Province et la personnalité du chef de la DPS en vu d’obtenir frauduleusement sa suspension,
  5. Le chef de Division Provinciale de la Santé a été choisi comme bouc émissaire par les détracteurs de l’actuel Gouverneur de Province, qu’ils veulent saboter les décisions prises par ce dernier.

Eu égard à cette situation, les leaders d’opinions dans la Tshopo appelle le ministre en charge de la santé de préserver l’apolitisme de l’administration publique de la santé. « Nous lui recommandons de ne prêter aucune attention aux agitateurs des eaux douces et de tout mettre en œuvre pour préserver l’apolitisme de l’administration publique dans le secteur de la santé en général et celle de la Tshopo en particulier, que certains politiciens caciques de la Tshopo tiennent mordicus non seulement à déstabiliser mais aussi à contrôler pour y placer leurs poussins incompétents soient-ils », déclarent les leaders d’opinions.

Dans le même style, ces derniers appellent le secrétaire général à la santé de rester « administratif et ne pas se laisser piéger par des ménopauses politiques de la Tshopo quelqu’un soient ses liens passés avec certains d’entre eux. »

Le Gouverneur ai de la Tshopo, Abibu Sakapela, impliqué dans l’affaire est aussi exhorté à prendre des mesures qui s’imposent à l’égard de « tous ceux qui ont décidé d’aller en rébellion contre ses décisions salutaires dans le secteur de la santé en province. »

Par ailleurs, les leaders d’opinions lancent une mise en garde à tous plus particulièrement les politiciens Tshopolais et les forces vives, qui, selon eux, veulent embraser la province de la Tshopo.

Serge Sindani

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