La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese a inauguré, mercredi, le pavillon 9 de la prison centrale de Makala, réservé aux détenues femmes.
La ministre d’Etat, qui a mis à la disposition des détenus femmes une centaine de matelas, a sollicité de Dieu de lui prêter vie, pour que l’amélioration des conditions de vie des détenus de la Prison centrale de Makala, particulièrement et ceux de la RDC d’une manière générale, soit au rendez-vous pour le respect des droits humains.
« J’ai entendu le cri du directeur de la Prison de Makala concernant l’eau et l’électricité. Il est grand temps qu’on puisse améliorer ces deux défis qui nous restent dans les différents pavillons réhabilités, pour que les détenus soient dans de bonnes conditions », a affirmé la ministre d’Etat.
Rose Mutombo a apaisé le personnel pénitencier sur l’amélioration de ses conditions de travail, soulignant que le processus de mécanisation est en cours pour le personnel qui a attendu depuis plus de 10 ans.
En outre, la ministre Rose Mutombo a fait état de la réhabilitation de la Prison centrale de Makala qui avait commencé pendant le programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat, ajoutant que le contrat conclu en mai 2019 prévoyait la réhabilitation de 8 pavillons, sur 11, ainsi que quelques bâtiments de ce centre pénitentiaire.
Pour sa part, le directeur du centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, le lieutenant-colonel Flory Kadima, s’est dit satisfait pour la réhabilitation des pavillons destinés aux femmes détenues, avant d’ajouter que la nourriture « Voungoulé » appartient au passé et que les détenues ont une alimentation diversifiée.
Par ailleurs, le ministre d’Etat Rose Mutombo a effectué le même jour, une autre descente à la prison de Ndolo où, elle a échangé avec certaines détenues dans leurs cellules, afin de recevoir leurs préoccupations. Le directeur de la prison militaire de Ndolo, le lieutenant-colonel Flory Manga, lui a présenté les préoccupations de la prison notamment la surpopulation carcérale et la vétusté du bâtiment.