Nord-Kivu: environ 100 présumés bandits dont 37 sujets rwandais interpellés à Nyiragongo

Au moins cent (100) présumés bandits, dont trente sept (37) sujets rwandais en séjour irrégulier, ont été interpellés lors d’un bouclage effectué par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de la 34e région militaire et de la police Nationale Congolaise (PNC), la nuit de mercredi à jeudi 30 septembre 2021, dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu.

Lors de ce bouclage, des effets militaires, des armes blanches, des boissons fortement alcoolisées, mais aussi plusieurs biens de la population, ont également été saisis par les forces de l’ordre.

Lors de la présentation de ces présumés bandits au cours d’une parade animée ce jeudi 30 septembre 2021, au terrain Sotraki, au quartier Kyeshero, à Goma le Commandant de la 34e région militaire pense que les bandits recherchés en ville de Goma se sont rétractés en territoire de Nyiragongo, situé au Nord de la ville de Goma.

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« Avec les indications que nous avions, après avoir balayé la ville de Goma, il s’est avéré que les bandits que nous cherchons, la plupart se sont retirés dans le territoire de Nyiragongo qui est voisin de Goma. Nous sommes montés par là pour monter cette opération et Dieu merci, c’était quand même un succès, parce qu’en dehors des suspects que nous avons ramenés, une centaine, nous avons trouvé 37 sujets rwandais qui sont en séjour irrégulier et que nous allons tout faire par la voie de la DGM (Ndlr : Direction générale des migrations) pour les rapatrier et quant aux autres suspects, d’autres bandits reconnus, le cas de chacun sera traité de manière particulière et les sanctions seront données à qui les mérite », a dit le général de brigade Ghislain Tshin’kobo.

Le Général de brigade Ghislain Tshin’kobo a invité la population à collaborer avec les services de sécurité en vue du rétablissement de la paix au Nord-Kivu.

« La population n’a qu’une seule armée, une seule police, un même service des renseignements. Tout ce qu’elle peut faire, c’est de nous donner un coup de main. J’ai toujours dit que sans cette population, nous ne sommes rien. Nous devons toujours rester ensemble. Nous devons collaborer. Nous, nous sommes dans des casernes mais en principe, c’est la population qui sait exactement ce qui se passe autour d’elle dans la cité. À la population donc de nous aider. La paix est une affaire de tous ».

Merveilles Kiro

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