Le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a saisi l’occasion le mardi 21 septembre, du haut de la tribune de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, pour rappeler la question de la réforme de cette organisation pour le maintien de la paix dans le monde. Il s’agit notamment d’améliorer la représentation de l’Afrique au sein du conseil de sécurité de l’ONU.
D’après Félix Tshisekedi, cette réforme est une question d’efficacité de l’ONU et de justice à rendre à un continent, mieux à un pan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales.
En outre, Félix Tshisekedi veut que l’Afrique obtienne deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres permanents et deux autres dans celle des membres non permanents.
« Je réitère la position commune africaine arrêtée par les chefs dettes et de gouvernement contenue dans le consensus d’Ezulwini et dans la déclaration de Syrte. Il s’agit de représenter l’Afrique par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents et de deux autres dans celle des membres permanents avec les mêmes droits y compris celui de véto, les mêmes privilèges et obligations que ceux des membres permanents actuels », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Félix Tshisekedi a lancé que les Nations-Unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité de rapports de force issus de la guerre mondiale de 1940-45, qui date d’il y a 76 ans.
