Ouverture de la session de septembre : Mboso place la question électorale et la CENI parmi les urgences

L’assemblée nationale ouvre, ce mercredi 15 septembre 2021, sa deuxième session ordinaire de l’an 2021 conformément aux articles 115 de la Constitution et 64 de son Règlement intérieur. En même temps, elle a clôturé la session de mars retardée, conformément aux dispositions de l’article 144 de la Constitution, du fait de la déclaration de l’état de siège sur une partie du pays par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Dans son discours d’ouverture solennelle, le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia a laissé entendre que la présente session de septembre s’ouvre dans un contexte politique, sécuritaire, sanitaire, social et économique particulier, au moment où la RDC vient de réaliser une prouesse en organisant les examens d’État de façon satisfaisante.

Il a, par la même occasion, indiqué, sur le plan politique, l’attention de l’opinion reste actuellement focalisée sur le processus électoral essentiellement sur le choix des animateurs de cette institution d’appui à la démocratie, leur entérinement par la Chambre Basse du Parlement ainsi que la poursuite des réformes dans ce domaine.

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« A la clôture de cette session, peu de temps nous séparera de nouvelles élections attendues. La prise de conscience de cette réalité devrait nous inciter à parachever, au plus vite, le processus d’entérinement des membres de la Commission Électorale nationale indépendante et le vote des lois qui constituent des outils indispensables au travail de la centrale électorale. Il revient à chaque acteur à tous les niveaux, de jouer correctement son rôle afin que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel », a déclaré Christophe Mboso N’kodia.

Et d’ajouter : « je rappelle que l’Assemblée nationale remplira le sien, qui est d’entériner les membres de la CENI proposés par les différentes composantes conformément à la loi organique qui régit cette matière ».

À en croire le speaker de l’Assemblée nationale, c’est à ce prix qu’ils pourront éviter à la nation le retard dans la tenue des prochaines élections et échapper aux attaques tendant à tenir les Institutions pour responsables d’un éventuel report des échéances électorales.

«Il vous souviendra que dans mon discours d’ouverture de la dernière session de mars, j’avais annoncé que l’Assemblée nationale accorderait la priorité aux lois en rapport avec les élections et la CENI. Actuellement, nous avons l’obligation d’élever cette priorité au rang d’une urgence», a-t-il fait savoir.

Christian Okende

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