Une question d’un item de l’Examen d’État portant sur la culture générale pour savoir de quel parti politique est Augustin Kabuya a soulevé un tollé dans l’opinion publique en RDC.
Interrogé à sur cette question dans une magazine télévisée dénommée «19.45», le ministre de L’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba évoque «la culture partagée ».
Il explique que « Dans la culture générale, il y a la culture savante, il y a également la culture partagée. La culture savante, c’est celle qui est enseignée justement dans les salles de classe, c’est celle qui est puisée dans les manuels savants de spécialiste. Un spécialiste d’histoire, un spécialiste de physique, de chimie etc. Tout ça c’est puisé dans les écrits des spécialistes des savants, ceci permet à l’enseignant de faire la transposition didactique. Cette culture là savante qui véhicule des informations autour de certaines personnalités qui sont pas Africaines ou Congolaises mais qui s’inscrivent dans l’histoire européenne ou américaine. Mais une autre culture, c’est la culture partagée. Cela n’est pas enseignée ou retrouvée dans les ouvrages savants, mais c’est elle qui est véhiculée dans la presse écrite, presse locale dans les chansons en tout cas c’est puisée dans les milieux sociaux culturels. Et c’est cette culture partagée qui est complétée à la culture savante qui donne la culture générale. Et donc la culture générale c’est la culture savante plus la culture partagée. Alors dans culture partagée vous trouverez ces personnes là à un moment donné qui ont marqué l’histoire ».
Pour Tony Mwaba, ceux qui pensent que cette question ne pouvez pas être posée, sont des personnes qui se sont confiées le beau rôle de véhiculer la haine et une haine viscérale. Car, dit-il, ces questions ont été posées pour évaluer le niveau de connaissance des élèves.
« Lorsqu’on pose une question à un élève c’est justement pour évaluer son niveau de connaissance. Est-ce qu’il a été attentif aussi à l’actualité politique ? Est-ce qu’il a été attentif dans ce qui se passe dans son milieu socioculturel ? On essaie d’éveiller aussi sa conscience, d’éveiller aussi son niveau intellect, de vérifier aussi si l’élève à une idée de recherche au delà de ce qui lui est enseigné en classe et stimuler en lui un esprit de recherche c’est ça », a-t-il ajouté.
Le ministre de l’EPST indique que « dans les personnalités s’il crever l’abcès, ça n’a pas été seulement Augustin Kabuya, ni Jean Marc Kabund , il y a presque toutes les autorités de ce pays. Mais on en a pas parlé, pourquoi tirer justement sur une seule personne ? C’est la haine et d’ailleurs je voulais vous dire parce que tout est remonté vers moi pour dire non c’est le ministre, il est de l’UDPS. Je vous informe que dans l’organisation des examens d’État c’est nous vivons le quatre c’est l’aboutissement de toute une organisation, mais tout commence par la conception, composition, planification, les impressions etc . L’examen d’État se compose déjà au mois de mars par des inspecteurs, spécialistes en français, en histoire, en physique, ils sont enfermés quelque part et ils composent ces examens là. Au mois de mars Tommy Mwaba n’était encore ministre, il n’avait pas encore le gouvernement Sama Lukonde, et vérifiez on vous dira », a-t-il conclu.
Mais une question que l’opinion se pose et n’arrive pas à répondre porte sur le sous-bassement juridique ou légal de la question. L’opinon se demande quand l’organisateur de cet examen qui est l’État congolais, poser la question sur l’UDPS, sans spécifier de quelle UDPS, parce que lui (l’État congolais) a reconnu officiellement quatre UDPS, à savoir : UDPS/ Tshisekedi, UDPS/Kibassa, UDPS/ Tshibala et UDPS/Peuple.
