L’APLTP clôture la formation des acteurs des premières lignes sur la traite de personnes dans le Haut-Katanga

La session de formation des acteurs des premières lignes sur la traite des personnes organisée par l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Traite de personnes (APLTP), l’un des services spécialisés de la Présidence de la République, qui a eu lieu à Lubumbashi, s’est clôturée ce mardi 31 août 2021 comme prévue initialement.

La Chargée d’Études, et responsable du projet de la ligne verte au sein de l’APLTP, Sabrina Bakongola a, avant de prononcer la clôture de cette session de formation, salué l’engagement « haut et fort » du Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en ce qui concerne la prévention et la lutte de la traite de personnes en République démocratique du Congo.

Elle a, en outre, non seulement félicité le staff de l’APLTP mais également les intervenants, pour leur disponibilité. Elle a cité, dans la même occasion, les diverses formes de la traite de personnes.

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« L’occasion pour moi aussi de vous transmettre les salutations de madame la coordonnatrice, Cécile Meta Kasanda, pour vous faire part de son grand intérêt pour ces activités de formation. Aussi je tiens à féliciter et à encourager tout le staff de l’APLTP ainsi que tous les formateurs qui ont défilé devant vous. Mesdames et messieurs, l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite de personnes (APLTP) en sigle, vous remercie, tout en vous félicitant pour votre disponibilité sans pareil, et ce, pendant 72h car vous avez tout abandonné en vue de répondre à son invitation ».

Et de poursuivre : « Mesdames et messieurs, la traite de personnes est une grave violation des droits humains et très souvent, les victimes généralement femme et enfant sont abandomnés à leur triste sort. En effet, ce phénomène odieux revêt diverses formes. Dans les provinces de l’ancien Katanga, Lualaba, Haut-Katanga, Tanganyika et Haut-Lomami, les trafiquants se livrent plus à l’utilisation des enfants et femmes dans les mines artisanales du Lualaba, Haut-Katanga et Tanganyika. Les enlèvements d’enfants et adultes pour la vente d’organes ou leur exploitation sexuelle et domestique en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique australe. Le couloir utilisé est soit le port de Mambasa soit la voie terrestre jusqu’en Afrique du Sud. La mendicité forcée dans les villes de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Kalemie, Kamina, Kipushi, Kasumbalesa. Enlèvement d’enfants aux alentours des écoles pour la vente d’organes pour ne citer que cela », déclare-t-elle.

À cet effet, la Chargée d’Études, et responsable du projet de la ligne verte au sein de l’APLTP a invité les participants à cette formation de partager leur expérience afin de barrer la route à ces trafiquants.

« Mesdames et messieurs, en vous désignant pour cette formation, qui sera suivie d’autres formations spécifiques relatives à la catégorie des intervenants et des missions d’études, vos supérieurs hiérarchiques ont voulu faire de vous des points focaux traite dans vos institutions et structures respectives. C’est à vous que l’agence s’adressera chaque fois pour avoir des informations et des données sur la traite afin d’être à jour. Votre interaction a rendu cette session de formation vivante. Nous vous demandons entant que leader de partager cette expérience avec vos collègues et chefs hiérarchiques afin que le trafiquant ne puisse filé entre vos mains et à ce titre, vous protégerez aussi les victimes et les témoins », a-t-elle poursuivi.

Elle a, au nom de la coordonnatrice de l’APLTP, déclaré la close de la session des activités de la formation des acteurs de premières lignes qui s’est tenue à Lubumbashi pendant trois jours.

Il sied d’indiquer que les acteurs des premières lignes qui ont ciblées par cette formation sont ceux qui interviennent dans la répression des infractions en cas de traite. Il s’agit, en outre, des OPJ à compétence générale et restreinte qui sont en contact avec les personnes victimes de la traite des personnes et des bourreaux.

Cette énième étape de sensibilisation intervient après celle tenue à Kinshasa en début de semaine passée avec les bourgmestres des 24 communes.

Hervé Pedro

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