La société Nationale d’Electricité exhorte la population de Kisangani à « la patience », face à une grosse panne mécanique de la centrale hydroélectrique qui a replongé des quartiers Boyomais dans le noir, depuis le 20 août 2021, panne survenue sur le groupe Nº 3 qui est actuellement à l’arrêt.
Dans un communiqué de presse publié Mardi 31 août 2021, dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, la SNEL rassure que des travaux de remise en service de la centrale hydroélectrique de Kisangani, montée depuis 1955 sur la grande rivière Tshopo, sont en cours et
pourront durer deux mois. Des pièces en panne seront évacué en dehors de la ville de Kisangani pour des ultimes ajustements.
« À la phase actuelle, il est constaté à l’issue des investigations menées par les exploitants de la centrale de la Tshopo, que la réparation des certaines pièces vitales pour la remise en service de cette machine, requiert le recours aux ateliers spécialisés de la GECAMINES à Likasi.» fait savoir la SNEL. Et d’indiquer, « la durée prévisionnelle pour la remise en service du groupe Nº3 est ainsi planifié à deux mois à dater du jour d’évacuation imminente de ces pièces vers Likasi. »
En outre, la société nationale d’électricité explique que ses techniciens sont mobilisés depuis la survenance de cet incident pour les opérations « utiles » à la remise en exploitation de la machine dans un délai imparti. Elle présente, par ailleurs, des excuses à ses abonnés.
« La Société Nationale d’Electricité exhorte la population à la patience et présente ses excuses à son aimable clientèle pour les désagréments que cette situation occasionne.» a-t-on lu dans son communiqué de presse.
Depuis plus de deux semaines, les quartiers entiers de la ville de Kisangani sont dans le noir. Cette situation qui révolte plus d’un, entraîne des conséquences graves d’ordre socioéconomique et sécuritaire. À la centrale de la Tshopo, déjà sous état vétuste, seul le groupe Nº 2 offre, à ces jours, 2 mégawatts. Le tout premier groupe est aussi en panne depuis le mois de Juillet 2017.
Face à cette situation, l’exécutif provincial de la Tshopo a promis de prendre en charge les frais de transport pour l’acheminement des pièces en panne jusqu’à Likasi, dans les ateliers spécialisés. Le gouverneur ai Abibu Sakapela a, tout de même, appelé sa juridiction de garder « son mal en patience ».
