Présidence de la CENI : face au blocage persistant, l’ECC et la CENCO sollicitent l’arbitrage de Félix Tshisekedi

Le tout dernier délai supplémentaire
accordé par Christophe Mboso, le Président de l’Assemblée
nationale, aux confessions religieuses expire ce jeudi 19 août. Mais, les violons ne s’accordent toujours pas entre les Pères des Églises appelés à trouver un consensus sur le candidat qui va diriger la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

La convocation envoyée par les six autres confessions à la CENCO et l’ECC de prendre part à la plénière, le mercredi 18 août, à la CIME a accouché d’une souris. Puisque le tandem CENCO-ECC s’est remis le même mercredi à l’arbitrage du Chef de l’État, Félix Tshisekedi considéré ainsi, au terme de la Constitution, comme le dernier rempart et garant du bon fonctionnement des institutions.

Le Président et Vice-président de la plateforme des confessions religieuses, Mgr Marcel Utembi et le Révérend André Bokundoa ont écrit au Président de la République pour solliciter une rencontre urgente afin d’arracher son arbitrage face à ce blocage persistant autour de la désignation d’un nouveau président à la Centrale électorale.

Publicité

Ces deux hommes de Dieu disent avoir constaté un contexte compliqué dans lequel se déroule la désignation des animateurs de la CENI.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets

En juillet 2020, lorsqu’il y avait désaccord entre les confessions religieuses sur la désignation de Ronsard Malonda à la présidence de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la CENCO et l’ECC avaient emprunté la même démarche celle de solliciter l’arbitrage du Chef de l’État, Félix Tshisekedi. Ce dernier avait annulé l’entérinement de Ronsard Malonda.

Cette fois-ci, le Président de la République se retrouve dans la position inverse et tout aussi délicate. La jurisprudence Malonda va-t-elle pousser le Chef de l’État à récuser la candidature de Dénis Kadima ? Pour l’instant, le processus de désignation est dans l’impasse et aucun nom n’a été transmis à l’Assemblée nationale pour validation.

Des observateurs avertis suivent de près ce dossier pour voir si la décision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi sera la même que celle de Ronsard Malonda. Comme qui dirait les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Ils espèrent tout de même qu’un consensus soit trouvé au niveau des formations politiques devant siéger à la commission paritaire instaurée par l’Assemblée nationale, mais aussi au niveau des confessions religieuses qui n’arrivent pas toujours de parler le même langage.

Christian Okende

1 comments

Comments are closed.

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading