Taxe RAM : Juvenal Munubo saisit à nouveau Mboso sur la prise en compte de sa question orale avec débat adressée au Ministre des PTNTIC

Le député national, Juvenal Munubo a adressé, mardi 27 juillet au président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Nkodia une lettre de rappel concernant sa question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC déposée depuis le 3 mai 2021 classée sans suite.

« Par la présente, je viens auprès de votre responsabilité faire le rappel et le suivi de la question orale avec débat adressée au Ministre des Postes, Télécommunication, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) en rapport avec le bien fondé de la taxe RAM (Registre des Appareils Mobiles) », peut-on lire dans cette lettre qu’il a déposée à l’Assemblée nationale.

Alors que le Président de la République avait ordonné la suspension du recouvrement forcé de la taxe dite du Registre des appareils mobiles (RAM), qui est imposée sur tous les usagers de téléphonie mobile et le blocage des SIMS de ceux qui ne se conformaient pas, cette dernière a refait surface et n’est toujours pas totalement clarifiée au sein de l’opinion.

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Suite à cette controverse, Juvénal Munubo avait en date du 3 mai 2021, adressé une question orale avec débat au Ministre en charge des PTNTIC mais cette question orale a été gelée par le bureau de l’Assemblée nationale.

« Le 3 mai 2021, j’avais adressé une question orale avec débat au Ministre en charge des PTNTIC sur la redevance de la taxe RAM. Depuis lors, la question a été gelée à l’ Assemblée nationale ! », a-t-il dénoncé l’élu de Walikale.

Dans cette question orale, le député Munubo demandait que le Ministre Augustin Kibassa puisse éclairer l’opinion sur cette taxe, en répondant à certaines questions entre autres : que signifie la taxe RAM ? Quel est son impact dans l’amélioration de la qualité de fourniture des services ?

Au cœur du tollé, ce registre a été lancé l’année en 2020 par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC) pour lutter contre la circulation des téléphones contrefaits. L’enregistrement à ce service est assorti d’une taxe d’un à 7 dollars l’an que les opérateurs de téléphonie mobile prélèvent sur les unités de communication rechargées par leurs abonnés.

Carmel NDEO

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