COVID-19 : « J’ai pris le risque de ne pas être vacciné » (Dr Muyembe après sa guérison)

Le Coordonnateur du secrétariat technique de riposte contre la pandémie à Covid-19 en RD. Congo et Directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), le Professeur Jean-Jacques Muyembe a fait, ce mercredi 23 juin 2021 via la Radio Top Congo FM, son mea culpa de pas s’être vacciné. Après avoir passé 5 jours à la clinique Monkole pour Covid-19, Dr Jean-Jacques Muyembe a avoué n’avoir pas été encore vacciné du sérum d’astrazeneca avant qu’il ne soit contaminé du coronavirus.

« J’ai pris le risque de ne pas être vacciné… Prévu par 2 fois pour recevoir le vaccin. La première fois, j’ai développé le paludisme. J’avais de la fièvre, c’était donc contre-indiqué. Je l’ai remis à une semaine plus tard, et, cette fois-là, j’ai présenté les symptômes de COVID. J’ai fait le test, il était positif », a fait savoir le Dr Jean-Jacques Muyembe.

Au sortir de la clinique Monkole, Dr Muyembe s’est félicité de la prise en charge sanitaire car, dit-il, « la clinique Monkole est un excellent centre accepté, homologué par l’INRB et le secrétariat technique, qualifié à prendre à charge, des cas COVID d’une certaine gravité comme l’a été le mien ».

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Répondant à la question de savoir si le traitement anti covid-19 est-il gratuit, le Professeur Jean-Jacques Muyembe a indiqué qu’il y a quand même un coût à payer.

De ce fait, explique-t-il, cela est dû aux services à l’instar des soins spécialisés, la prise en charge spécialisée alors que les médicaments sont gratuits. Dans ce registre, le Dr Jean-Jacques Muyembe a dû, selon lui, payer à la fin de son hospitalisation pas plus de 3000 dollars américains.

Interrogé au sujet des bulletins épidémiologiques publiés par ses services dont les chiffres ne sont pas forcément en phase avec la réalité des cas de contamination, décès et guérisons reportoriés, Dr Jean-Jacques Muyembe a laissé entendre que « de façon claire, nous pouvons dire que les chiffres ne sont pas nécessairement exacts».

D’après lui, en effet, cela est dû aux difficultés pour récolter les statistiques notamment le problème de transmission des chiffres au niveau des zones de santé en provinces qui du reste, remontent difficilement leurs résultats, pourtant, précise-t-il, elles sont même habilitées depuis le mois de mai dernier à faire des tests (prélèvement et analyses).

«Officiellement, il y a les centres de traitement covid (CTCO) qui donnent les résultats journaliers mais il y a également des centres privés autorisés par le Secrétariat Technique. Ces hôpitaux sont dans l’obligation également d’établir des statistiques de décès et guéris», a-t-il déclaré.

Christian Okende

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