Il n’aurait suffit que de 48 heures après la condamnation en appel de son président national Vital Kamerhe pour voir l’image d’une « UNC » divisée.
En effet, la décision levée par le Secrétaire Général du parti Billy Kambale après une réunion de crise avec les cadres du parti, n’a pas trouvé bon écho auprès de quelques haut-cadres du parti cher à l’ancien directeur de cabinet du Président Tshisekedi. Parmi ces décisions, il y a notamment la suspension momentanée de la participation des députés aux activités politiques du CACH (Cap pour le changement) et de l’Union Sacrée de la Nation en attendant l’évaluation de l’accord de Nairobi.
A l’instar du député National Mbindule Mitono, Jean-Baudouin Mayo, ancien secrétaire général de ce parti n’adhère pas à la posture de son successeur.
Jean-Baudouin Mayo, optimiste quant à l’acquittement de Kamerhe, appelle plutôt à la réflexion pour des décisions globales et fédératrices. Selon lui, l’Union sacrée pour la Nation demeure le seul cadre où il faut continuer à parler du dossier de leur leader.
« J’invite les membres de l’UNC au calme et à la réflexion pour des décisions globales et fédératrices. L’USN dont je demeure membre, le seul cadre où nous continuerons à parler du dossier du Président National. Hier 20, aujourd’hui 13, pourquoi pas acquittement demain? », a-t-il dit.
Peu avant, le député national Mbindule Mitono Crispin élu de Butembo pour le compte de l’UNC a avait affirmé rester membre fervent du groupe parlementaire CACH et acteur permanent de l’Union Sacrée pour la Nation.
