Étrange situation autour de l’élection du 1er vice-président du Sénat

Les Sénateurs ont élu, sans surprise, ce samedi 12 juin, le nouveau premier vice-président du bureau définitif de la chambre haute du Parlement congolais. En lice, le Sénateur Eddy Mundela Kanku, membre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti au pouvoir, était candidat unique. Il a obtenu 80 voix des sénateurs et remplace désormais à ce poste, un autre cadre de l’UDPS, Samy Badibanga, qui avait démissionné pour des raisons privées il y a près de 3 mois.

Non retenu sur la liste des candidats pour l’élection à ce poste, le Sénateur Georges Éric Makangu indiquait qu’il n’avait pas désisté et avait annoncé le dépôt d’un recours afin d’être réhabilité.

« C’est avec une très grande stupéfaction que j’apprends que ma candidature au poste de premier vice-président n’est pas retenue sur la liste provisoire. Aussi, suis-je surpris d’apprendre que je me suis désisté. J’entends introduire mon recours afin d’obtenir la recevabilité de ma candidature du reste portée par la plupart d’entre vous. Désister n’est nullement dans mes intentions. Je ne peux pas vous décevoir à ce point », avait-t-il écrit à ses collègues mercredi 9 juin.

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L’intervention du Sénateur Eddy Mundela Kanku avait clôturé jeudi, au Palais du peuple, l’audition des messages de campagne électorale. Selon cet élu des élus du Kasaï Oriental, l’objectif de sa candidature est celui d’implémenter les réformes initiées dans le cadre de la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le sénateur Mundela compte ainsi contribuer efficacement à l’amélioration de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo, afin d’apporter des solutions concrètes aux aspirations légitimes du peuple Congolais. « Unis pour réussir, servir la nation, Ensemble, c’est possible », tel est son leitmotiv, a-t-il renchéri. Et Mundela estime que le Sénat est la chambre idoine pour la mise en pratique des actions positives du Chef de l’Etat, car comptant en son sein des personnalités dont l’expérience les « place naturellement au cœur des réflexions stratégiques dont le pays a tant besoin pour asseoir son ambition sur des bases réalistes ».

Le potentiel successeur de Samy Badibanga Ntita, démissionnaire au début de la session ordinaire en mars dernier, a laissé entendre aux sages du Sénat qu’il est détenteur d’un diplôme de Doctorat en sciences biomédicales de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa et d’un diplôme de Licence en sciences économiques de la faculté d’Economie de l’Université Protestante au Congo. Cadre de l’UDPS, Eddy Mundela  a, à son débit, quinze années des prestations au sein de plusieurs hôpitaux ainsi que dans certaines Organisations Non Gouvernementales.

Stéphie MUKINZI

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