Plusieurs femmes formées sur les techniques de paix et de gestion de conflits par l’association « Rien sans les femmes »

Dans le cadre du projet « TUFAULU PAMOJA », appuyé par CAFOD avec le financement de l’ambassade de Suède, plusieurs femmes animatrices de paix ont bénéficié du 31 mai au 1er juin d’une formation de renforcement des capacités à Kinshasa. Le premier jour la session était notamment sur le leadership, le contenu de la résolution 1325 de l’ONU qui réaffirme le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix. Celle du deuxième et dernier jour était focus sur la médiation et la négociation.

Annie Matundu, formatrice, explique les bénéficiaires de cet atelier sont appelées à maitriser les techniques de négociations à appliquer sur terrain dans la résolution et gestion des conflits.

« C’est une formation qui s’est déroulée pendant deux jours. Nous avions commencé hier, c’est la suite de la session hier sur le leadership, le conflit, la résolution 13/25 aujourd’hui nous atterrissons avec la session sur la négociation et la médiation. Les personnes formées comme elles doivent être sur terrain, elles sont obligées de connaitre les techniques d’animations sur terrain. Il a fallu les aider à connaitre les différentes étapes pour que le travail qu’elles vont faire sur terrain soit très efficace. C’est pourquoi nous avons commencé sur la négociation, voir la différence qu’il y a entre la négociation et la médiation », a-t-elle fait savoir.

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Annie Matundu soutient que les participantes à cette formation « sont les animatrices de paix. Nous sommes dans un pays où il y a manque de paix. Un pas où tout est conflit. La pauvreté est un conflit. Les embouteillages sont aussi un conflit. Pour avoir à manger, c’est un conflit. Elles vont descendre sur terrain pour essayer de parler à la population sur la paix. Comment on peut trouver la paix dans tout ce que nous avons comme conflits ».

Chancel Kununga, membre et déléguée de l’association FMJC (Femmes de médias pour la justice en RDC), promet de partager avec les habitants de la N’sele, sa commune, les matières prises à ces assises : « ce que j’ai appris, je vais le restituer dans ma communauté surtout qu’elle en a vraiment besoin ».

Stéphie MUKINZI

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