Le Directeur Général du Fonds d’Assainissement de la ville de Kinshasa (FONAK), Jean-Claude Muissa, a été auditionné par l’assemblée provinciale au cours de la séance plénière tenue ce lundi 31 mai 2021.
Cette invitation fait suite à la question orale avec débat initiée par le député provincial Mike Mukebayi, sur la gestion de Jean-Claude Muissa à la tête du FONAK et l’efficacité de cette institution publique.
Parmi les préoccupations du député Mike Mukebayi figurent celles de savoir : La liste des partenaires et services qui alimentent le compte du FONAK, le niveau de réalisation des recettes au cours de l’année 2020, est-ce que le FONAK finance l’opération Kin Bopeto? La liste détaillée des versements effectués par les marchés au profil de FONAK au cours de l’année 2020 et le premier trimestre 2021 et l’usage de ces versements.
En guise de réponse, le DG du FONAK Jean-Claude Muissa a répondu en ce terme :
« Depuis le 26 janvier 2019, les contributions volontaires mise à la disposition du FONAK par trois entreprises à savoir : le FPI, l’OCC et l’OGEFREM, ont été suspendu jusqu’à ce jour suite à la mauvaise interprétation du communiqué du directeur de cabinet du Chef de l’État adressé aux membres du gouvernement, institutions et entreprise publique, suspendant les engagements et les dépenses autres que celles de la paie du personnel. Ces contributions étaient au moins de 100 000 USD par mois. A notre niveau, nous avons adressé plusieurs correspondances à ces entreprises pour qu’ils reprennent ce financement mais sans succès ».
Quant au frais d’étalage qui revient à 300 franc congolais versées par les vendeurs dans les marchés, Jean-Claude Muissa explique que 110 franc congolais revient à l’assainissement des marchés dont versés au FONAK.
« Le frais d’étalage qui est de 300 francs congolais, 110Fc revient à l’assainissement des marchés. Aussitôt collecté en fin de la journée, le lendemain il le paie dans le compte de la FONAK. Cette somme équivaut à 76.882.000 FC le montant global versé par tous les marchés chaque jour », a-t-il expliqué.
Après ces réponses, les députés provinciaux ont défilé tour à tour à la tribune de l’hémicycle pour s’exprimer quant à ce. Sur ce, plusieurs questions ont été à nouveau adressées au DG du FONAK. C’est ainsi que Jean-Claude Muissa a demandé un délai de 72 heures pour répondre aux préoccupations des élus provinciaux. Après avoir consulté l’assemblée, le président de l’APK a enfin accordé au DG de FONAK le délai d’une semaine.