Le secrétaire permanent adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement (PPRD), Ferdinand Kambere a dans une déclaration faite sur Top Congo ce jeudi 06 mai, dénoncé la destitution du gouverneur de la province du Tanganyika Zoé Kabila, qu’il juge “illégale”. Ferdinand Kambere estime que cette destitution marque l’avènement de la dictature en RDC.
“On dépose une motion contre un gouverneur, mais entre-temps, on utilise le gouvernement central pour le bloquer à Kinshasa pour qu’il ne réponde pas légalement et que la procédure soit par défaut”, explique Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD avant d’ajouter que “tous les membres du bureau qui a organisé l’examen de cette motion sont frappés par des pétitions. Ils ne devraient pas siéger. Ils sont passés par des procédures cavalières pour aboutir à cette fameuse destitution”.
Le secrétaire permanent adjoint exprime au nom du PPRD, le regret face à cette situation qui, selon lui, relève d’une dictature : « c’est avec un grand regret que, nous, du PPRD, avons suivi cette façon cavalière de faire. On veut tout déranger, tout déstructurer. C’est vraiment l’avènement d’une dictature.”
Pour Ferdinand Kambere, “ce qu’on est en train de vivre, que ça soit avec les institutions de Kinshasa, c’est la catastrophe politique que nous sommes en train de subir”.
Cette destitution du gouverneur de province de Tanganyika, Zoé Kabila a eu lieu alors qu’il se trouve actuellement dans la capitale, “interdit” de quitter Kinshasa.
Selon les informations recueillies par POLITICO.CD, cette motion de censure à la base de l’éviction de Zoé Kabila a été portée en majeure partie par les députés provinciaux membres d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Sur les 13 pétitionnaires, 8 sont donc proches de l’ancien Gouverneur du Katanga.
Adrien AMBANENGO