Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi s’est entretenu le mardi 4 mai à Kinshasa avec Mme Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, au sujet de la mission de cette dernière effectuée à Beni (Nord-Kivu) et à Lubumbashi (Haut-Katanga).
En outre, les motivations de la mise en place d’un état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu ainsi que l’accompagnement de la MONUSCO à ce sujet, étaient au menu des différents points développés au cours de ces échanges entre le Chef de l’État et la Cheffe de la MONUSCO. Pour la MONUSCO, l’état de siège est une décision souveraine qui a des implications significatives, notamment opérationnelles pour les activités humanitaires, civiles et celles liées à la promotion et à la défense des droits de l’homme.
« Il s’agit d’une décision souveraine qui a des implications significatives, notamment opérationnelles, pour les activités humanitaires, civiles et celles liées à la promotion et à la défense des droits de l’homme. Nous restons en contact avec les autorités concernant ces implications pour un partenariat et un soutien les plus efficaces possibles aux priorités définies par le gouvernement », a indiqué la MONUSCO.
L’état de siège durera 30 jours conformément à l’ordonnance présidentielle signée par le Président de la République quant à ce. Le président de la République a nommé les autorités militaires et policières qui vont gérer les deux provinces (Nord Kivu et Ituri) pendant l’état de siège.
Dominique Malala