Le collectif des anciens présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat se dit préoccupé par l’aggravation des tueries dans l’Est de la RDC

C’est au cours d’une rencontre tenue ce mercredi 5 mai à Kinshasa que les anciens présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat de la République Démocratique du Congo ont fait valoir leur souci par rapport à la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

Dans une déclaration sanctionnant cette rencontre, le collectif des anciens présidents des deux chambres du parlement congolais, se dit préoccupé par l’aggravation et la persistance des tueries qui se vivent dans la partie Est du pays.

« Affirmant notre volonté collective d’œuvrer pour la consolidation de la démocratie, de l’État de droit, de la paix, de la sécurité et du développement de notre pays. Préoccupés par l’aggravation et la persistance des tueries atroces et massives de la population civile, particulièrement à l’Est de la RDC dans un cycle de guerres asymétriques marqué par des actes d’un terrorisme de plus complexe rappelant l’holocauste du siècle dernier. Dénonçons et condamnons la persistance de l’insécurité et des massacres à répétition de nos compatriotes à l’Est de la RDC », ont-ils déclaré.

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Ces derniers n’ont pas manqué d’interpeller toute la classe politique, la société civile et les médias quant à la responsabilité partagée dans ce drame. En guise de contribution, le collectif des anciens présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat a formulé quelques recommandations dans parmi lesquelles : il demande à la communauté nationale de ne plus considérer la situation sécuritaire dans l’Est comme une priorité mais plutôt une urgence.

« A toute la communauté nationale de considérer la situation de l’Est non plus comme une priorité, mais une urgence et de lui accorder une prise en charge nationale, particulièrement au Chef de l’État et au gouvernement, de prendre toutes les mesures nécessaires et efficaces pour mettre fin définitivement à ces tueries. A la classe politique, de faire taire toutes les querelles partisanes et de se surpasser pour construire un consensus autour de la question sécuritaire de l’Est », ont-ils formulé.

Signalons que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste préoccupante. En vue d’y remédier, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a décrété un état de siège dans deux provinces à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri. Sur ce, il a à travers une ordonnance lue sur la chaîne nationale, remplacer les autorités civiles par les autorités militaires et les policières dans le but de rétablir la paix dans cette partie du pays.

Bernard Mpoyi

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