Plus de 16 millions de personnes attendues pour la campagne de vaccination contre la fièvre jaune au Nord du pays

Bebe Bola is a social mobilizer in her Pakajuma neighbourhood. Throughout the yellow fever vaccination campaign, she walks through the narrow streets and alleyways of this Kinshasa slum telling people why they should be vaccinated and where the vaccination sites are located.

Plus ou moins 16 millions de personnes âgées de 9 mois à 60 ans sont attendues dans le cadre de la campagne de vaccination contre la fièvre jaune. Cette campagne démarre le 26 avril 2021 dans les parties Nord de la République Démocratique du Congo, selon l’annonce faite ce samedi 18 avril à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), par le Docteur Aimé Cikomola, Directeur national adjoint du Programme Elargi de Vaccination (PEV).

Parmi les provinces visées dans le cadre de cette campagne de vaccination, dont le lancement officiel sera donné à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, il y a notamment les provinces du Bas-Uélé, du Haut-Uélé, de la Mongala, de la Tshuapa, de la Tshopo, du Nord-Ubangi et du Sud-Ubangi. Le Dr Aimé Cikomola précise que dans la province de l’Equateur, la campagne de vaccination a été retardée car la même province venait d’être récemment frappée par l’épidémie de la maladie à virus Ebola. Ce qui n’a pas permis une bonne préparation en vue de la campagne contre la fièvre jaune.

La campagne de vaccination contre la fièvre jaune qui sera lancée le 26 avril prochain est une campagne préventive, car, à en croire le Docteur, le pays ne connait actuellement aucune épidémie de fièvre jaune. La RDC, avec l’appui de ses partenaires, tient à prévenir les épidémies de fièvre jaune, une maladie virale très grave qui affecte le foie et qui a un fort taux de létalité (mortalité), a expliqué le Directeur adjoint du PEV.

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Le Dr Cikomola a précisé que c’est plutôt toute la population de la RDC qui sera vaccinée contre la fièvre jaune. Toutefois, compte-tenu de l’immensité du pays et des moyens disponibles, le Docteur souligne que ces campagnes de vaccination seront organisées progressivement, en commençant par les provinces qui présentent les risques les plus élevés d’être durement frappées par des épidémies pour ensuite terminer par celles qui comportent le moins de risques.

La RDC demeure un pays à risque, au regard de l’épidémie de fièvre jaune. Et ce, selon le Directeur National adjoint du PEV, à cause de son écosystème favorable et de la présence des moustiques du genre Aedes. Des épidémies récentes de fièvre jaune ont été enregistrées en RDC à des intervalles courts en 2010, 2013, 2014 et 2016. Une grande épidémie a été enregistrée à Kinshasa et dans les provinces du Kongo Central et du Kwango, provinces frontalières de l’Angola. En 2018, les provinces de la Tshuapa et du Bas Uélé ont elles aussi connu des épidémies de fièvre jaune.

La fièvre jaune est une maladie virale qui sévit dans les régions tropicales d’Afrique et des Amériques. Elle touche principalement l’être humain et le singe, et se transmet par la piqûre des moustiques Aedes. D’où la nécessité de soigner son environnement, de dormir sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide et de se faire vacciner pour se prémunir contre cette maladie.

Adrien AMBANENGO

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