Le Premier Ministre Sama Lukonde entend prôner le retour de l’éthique dans la gestion de la chose publique

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu le jeudi 1er Avril 2021, le Directeur Général de l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle (O.S.C.E.P), Saint Augustin Mwendambali.

Les deux personnalités ont échangé à l’Hotel du Gouvernement, sur le retour de l’éthique dans la gestion de la chose publique en RDC dont le Premier Ministre Sama Lukonde, s’est dit favorable.

À en croire le Chef du gouvernement , tous les espoirs sont permis pour relever le défi de l’inversion des valeurs. Car, dit-il, si le social demeure une préoccupation de l’Executif national, c’est aussi un axe de la composante de la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi.

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Quant au Directeur Général de l’OSCEP, on ne peut pas venir dans le Gouvernement dans l’espoir de devenir riche. « Mais il ne peut pas y avoir du social quand le coulage des recettes fonctionnent, quand les individus bradent le bien commun de la République, quand tout le monde vient au Gouvernement avec l’espoir de s’enrichir. C’est instantané et très fortement ponctué par une crise morale aiguë. L’homme congolais a perdu confiance en lui-même. Il ne fait que considérer les antivaleurs comme des béquilles. Cela ne peut pas durer, il faut mettre l’éthique à sa place », a-t-il confié à la presse.

D’après lui, un État sans éthique est à comparer à un corps sans vie. Le Professeur Saint Augustin Mwendambali estime que cela est valable pour une entreprise qui, si elle ne met pas l’éthique au centre de sa production, sera vouée à l’échec. Dans son entendement, tous les acteurs doivent avoir une compréhension commune de ce phénomène qui est trop négligé par le peuple congolais.

« Quel est ce pays qui peut se construire avec le style de prédation où on doit arracher tout.
Quand le Président de la République dit : le peuple d’abord, c’est tout un programme, toute une idéologie. Le peuple d’abord signifie, il y a eu un temps où le peuple n’était pas considéré. Maintenant, le Chef de l’Etat veut corriger l’écart qui a caractérisé notre pays en introduisant des nouvelles donnes pour accorder l’importance à la place du peuple, souverain primaire, celui qui me donne ma voix. C’est lui mon patron. Et le Président, les ministres et les mandataires ne sont que de sujets qui doivent servir le peuple », a conclu le Directeur de l’OSCEP.

Hervé Pedro

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