Le panel de hautes personnalités chargé d’accompagner la présidence de Félix Tshisekedi à la tête de l’Union Africaine se penche désormais, au nom du Président en exercice de cette organisation continentale africaine, sur le barrage de la Renaissance construit en Ethiopie. Le panel a échangé avec les autorités égyptiennes et soudanaises autour de ce barrage qui fournit, à près de 100% en eau, l’Égypte via le Soudan. Le barrage de la Renaissance, avec ses questions de droits et intérêts, se révèle pourtant être la pomme de discorde entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan.
« Le panel chargé d’accompagner la présidence de la RDC à l’Union Africaine a échangé avec l’Égypte et le Soudan autour des questions relatives au barrage de la Renaissance construit en Éthiopie GERD, fourni à 90% en eau par l’Égypte en passant par le Soudan.
Les questions de droit et d’intérêt territoriaux divisent les 3 pays depuis près d’une année. Le Président TSHISEKEDI, actuel Président de l’Union Africaine, trouve ce dossier sur sa table », apprend-on de la cellule de communication du panel.
La délégation du panel, conduite par son Coordonateur Ntumba Luaba, a entamé des négociations avec ces trois pays. En Egypte, une réunion « stratégique » a été tenue avec le Ministre égyptien des Eaux et énergie avant de s’entretenir avec le Président soudanais.
« La délégation du panel conduite par son Coordonnateur, le professeur NTUMBA LUABA, a échangé successivement avec le Ministère des Eaux et irrigation sur ce sujet et a ensuite été reçu en audience par le Président soudanais qui a apporté quelques éclaircissements sur l’épineux dossier du GERD et s’est dit très ouvert et attend beaucoup de ce leadership du Président TSHISEKEDI à la tête de l’organisation continentale », poursuit-elle.
Stéphie MUKINZI