Pour le CASC et la NSCC, Bahati Lukwebo devra combiner le rôle d’informateur et de formateur

Assumer le rôle d’informateur tout en lui en adjoignant celui d’un formateur pour gagner en temps, c’est la recommandation formulée lundi 25 janvier 2021 par le Collectif d’Actions de la Société Civile (CSAC) et la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC).

Pour Joseph Nkinzo, Coordonnateur du CASC, la République démocratique du Congo a perdu deux ans à cause d’un tiraillement qu’ils ont décrié entre le FCC et le CACH dont le présumé accord n’a jamais été dévoilé.

« […] S’il y a déjà des tiraillements entre les politiques juste pour l’identification de la majorité par l’informateur, qu’en sera-t-il lorsqu’il s’agira des tractations pour qu’on ait le premier ministre ? Nous ne pouvons pas toujours être réactifs. Si nous, au niveau de la Société civile, continuons à être réactifs, la population va continuer à souffrir », a confié Joseph Nkinzo à la presse.

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Tout en emboîtant le pas à son prédécesseur, Jonas Tshiombela de la NSCC renseigne que l’expérience passée ne milite pas pour que la Société civile accepte encore une fois de perdre du temps. « Lors de la mise en place du Premier ministre Sylvestre Ilunga, cela nous a pris près de six mois, la majorité était connue et à l’époque il n’y avait pas d’informateur. À ce stade, avec l’informateur, nous avons déjà perdu un mois et nous risquons de nous trouver à 6 mois, 8 mois sans trouver le gouvernement qui peut prendre en charge les questions de la communauté », craint-il.

Pour Jonas Tshiombela, comme Joseph Nkinzo, la solution est toute aussi urgente que simple. « C’est pour cela que nous proposons une recette qui combine et trouve la solution presque dans le temps : si l’informateur actuel pouvait aussi être confirmé en tant que formateur, il combinerait les deux opérations ».

Et d’ajouter : « Là, nous avons un Gouvernement qui est en train d’être rémunéré mais qui ne fait rien pour la population. Donc le contribuable congolais est en train de perdre de l’argent alors qu’il y a un gouvernement en place qui ne fait rien. Pourquoi garder toute une équipe plus de six mois après et qui ne fait rien pour la communauté? ».

Le sénateur Modeste Bahati est en train de poursuivre la mission d’identification de la majorité parlementaire en vue de la formation d’un prochain gouvernement. L’informateur dispose pour cela d’une durée d’un mois renouvelable une fois. Ladite mission arrive à échéance à la fin du mois de janvier courant.

Hervé Pedro

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