L’Ordre National des Architectes (ONA) a organisé, ce samedi 5 décembre 2020, une rencontre d’avant guerre électorale où le profil de chaque candidat, suivant son poste donné, a été succintement décortiqué aux membres de cette corporation qui ont admis pour leur représentation Fiyou Ndondoboni ce 12 décembre 2020.

« Nous sommes en pleine campagne. Les élections sont censées avoir lieu le 12 (décembre 2020). J’ai invité les confrères architectes pour présenter la vision comment je compte, avec l’équipe, procéder pour que nous puissions relever ce grand défi en face de nous. Comment je vais procéder pour rendre notre structure forte et unie. Donc j’ai présenté aux confrères mes ambitions chiffrées avec un planning et comment est-ce que nous allons travailler pour avoir des revenus par rapport à nos ambitions. Nous considérons que c’est une opportunité pour notre corporation de bâtir un nouveau Congo sous un leadership nouveau au sein de la corporation des architectes », a confié Fiyou Ndondoboni à la presse.

Diriger le Conseil national requiert des moyens conséquents et Fiyou Ndondoboni compte à part les cotisations des membres, sur son expérience managériale. « De part mon expérience en tant qu’architecte ayant évolué comme consultant des projets de la banque mondiale évidemment cadre des entreprises multinationales de télécom. Il y a d’autres aspects importants que nous avons intégré dans notre programme et budget qui a fait que nous avons créé cette initiative nouvelle qui pourra faire à ce que nous ayons des revenus et cela fait partie de notre stratégie que nous ne pouvons pas divulguer maintenant. », a-t-il lâché.

Fiyou Ndondoboni ne doit pas sa renommée, auprès de l’opinion, à sa carrière d’architecte en tant que Chef de Projet CEAT ou Manager du Cabinet CAN mais il le doit à sa casquette d’homme politique, Président du Parti Orange. Ainsi, face aux interrogations soulevées aussi bien sur le temps matériel que le caractère ambivalent de ces deux responsabilités, Fiyou Ndondoboni soutient :

« Fiyou Ndondoboni est un project manager, un leader. Vous savez que la responsabilité d’un manager c’est avoir la possibilité de gérer plusieurs activités en face de lui. Donc, j’ai cette capacité de faire la part de choses, savoir prioriser. Et la chose la plus importante c’est l’objectif final. C’est le bien-être de la communauté. Ici, je suis architecte de part ma formation. Je dois travailler pour le bien-être de ma communauté en tant qu’architecte pour que cette dernière joue son rôle dans la société parce que la raison pour laquelle l’État a mis en place l’ordre, c’est d’abord pour la sécurité de la population. Donc, je devrais faire ce travail et me rassurer que ce travail se fait correctement. D’une manière indirecte, je suis toujours en train de faire mon travail en tant que politique parce que dans ce travail c’est la sécurité de la population qui prime ».

Pour ce qu’il en est de l’unité des architectes dans l’exercice de leur métier, M. Ndondoboni dit que c’est possible. C’est une question de coaching et d’organisation, avance-t-il avant de poursuivre : « Je pense que nous avons prévu dans notre budget des formations continues qui vont pousser les architectes à avoir la nécessité de travailler en équipe. Dans le monde actuel, il n’y a pas trop d’individualisme. C’est vrai ! on peut faire seul mais le travail en équipe est toujours plus efficace. Il y a des formations qui vont être données auprès des confrères architectes pour que chacun soit préparé à ce travail ».

Le programme de Fiyou Ndondoboni à la tête du Conseil Nation de l’Ordre des Architectes (CNOA) s’articule sur 3 axes avec comme vision générale de rendre cette structure forte et unie.

« Le premier axe c’est identifier et rassembler les architectes ; le deuxième axe c’est de jouer notre rôle en tant que partenaire indiscutable et incontournable du gouvernement parce que la loi nous dit que nous sommes conseillers du gouvernement en matière technique et nous devons être consultés sur toutes les questions d’orientation stratégiques des projets d’infrastructures. Nous devons jouer ce rôle d’une manière incontournable de droit. Et en dernier axe, c’est le développement et l’épanouissement de l’architecte dans sa dimension compétitive », énumère-t-il.

Et de conclure : « ce sont tous ces aspects qui constituent le socle de notre action. Le budget de notre action est évalué en terme de revenu à 4 975 000$ et en terme de dépenses estimé à 3 600 000$.