La communauté islamique en République démocratique du Congo est montée au créneau pour dénoncer une « duplicité criminelle » dans le chef de quelques conseillers du président de la République, Félix Tshisekedi, dans le conflit qui oppose cette organisation à M. Djibondo.
La COMICO reproche à l’UDPS et à certains conseillers du président Tshisekedi « les interférences et injonctions » pour installer un autre représentant national à sa tête.
« Il s’agit de dénoncer particulièrement la duplicité criminelle de certains conseillers non qualifiés en la matière, n’étant pas du collège chargé des cultures, arts et questions religieuses du cabinet de SEM Président de la République et des interférences ainsi que les injonctions de certains dirigeants du parti présidentiel à certains juges afin d’installer leur poulain Sheikh Djibondo en lieu et place de l’imam Abdallah Mangala », indique un communiqué rendu public par la COMICO et signé par son secrétaire général Moussa Kalema.
Une « réalité dure à digérer » pour les responsables de la COMICO qui disent ne plus « accepter de subir la loi de la force, l’humiliation, la manipulation et les mensonges grotesques de tous bords « .
« Devant cette fatalité emprunte d’un banditisme religieux éloquent, nous avons le droit parce que nous avons tous opté pour la libre République et nous n’accepterons plus de subir la loi de la force, l’humiliation, la manipulation et les mensonges grotesques de tout bord », insistent les de la COMICO.
Stéphie MUKINZI
