Coalition FCC-CACH : « Nous ne pouvons plus accepter d’être à la merci d’un petit groupe » (Ministre B. Ngumbi, UDPS)

© Chadrack Londe, à Kindu

En séjour de travail dans la province du Maniema, le ministre national en charge de la justice, Bernard Takaishe Ngumbi s’est adressé, dans un meeting populaire à la tribune de la ville de Kindu, à la population du Maniema, aux sujets de la situation du pays qui fait actuellement grincer les dents dans tous les salons politiques.

Devant une foule compacte, le ministre Ngumbi, membre de l’UDPS, s’est exprimé en langues locales, faisant passer attentivement son appel à la population de soutenir la fin de la coalition FCC-CACH.

Il a, tout de même, affirmé que la coalition FCC-CACH est « une page tournée », bien que les conclusions ne soient pas encore rendues au grand jour.

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« Ces histoires de coalition. C’est une page tournée. Le Président de la République va prendre certaines mesures pour assurer le développement de notre pays. Notre pays a beaucoup de ressources naturelles qui ne profitent pas à nous le peuple, certaines personnes ont pris le pays en otage et ne veulent pas le développement du pays […] par rapport à tous ces problèmes, le Président de la République a dit c’est fini », a-t-il dit dans un audio, en langue Swahili, parvenu à POLITICO.CD

Et d’indiquer : « Le Président de la République, Félix-Antoine Tshilombo, a annoncé, il faut qu’il y ait changement a tout le niveaux […] Parce que le Président de la république l’a annoncé, je descends dans la province du Maniema pour apporter ces changements. Nous ne pouvons plus accepter d’être à la merci d’un petit groupe des Congolais sur notre terre. »

Pour Bernard Takaishe Ngumbi, le FCC, allié au pouvoir de la coalition CACH, n’a pas la volonté de faire avancer le pays.

« Lorsque nous sommes dans le gouvernement de la république, nous avons regardé comment nous étions en train d’évoluer ensemble. Nous nous sommes rendu compte que nos partenaires n’ont pas la volonté de développer le pays. C’est ainsi que le Président de la République a pris une grande résolution, celle qu’on appelle la consultation. Aujourd’hui, le Président de la République veut à ce qu’il y ait une nouvelle classe politique qui a l’éthique et qui sait différencier la chose publique à celle privée. Nous ne voulons plus la corruption, la concussion et le trafic d’influence ».

« Si vous bloquez les institutions du pays, est-ce qu’il y aura développement au pays ? » S’interroge-t-il.

À Kindu, dans le Maniema, le ministre national en charge de la justice y séjourne depuis mardi pour une mission d’inspection des établissements pénitentiaires.

Serge Sindani

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